Nouveaux membres septembre 2024

Doctorant·e·s

20250303_MBourdoux Marc Bourdoux

Mon sujet de recherche s’intitule Approche comparative des trajectoires de l’habitat rural en France (Ve – XIe siècle). L’objectif est d’explorer la pluralité des formes et des trajectoires de l’habitat rural au haut Moyen Âge en France, de l’échelle régionale à locale, à travers une étude spatiale et descriptive.

Ce travail est guidé par trois grands axes. Identifier les trajectoires en abordant les contextes d’implantation et la forme des habitats ruraux du haut Moyen Âge par une approche multiscalaire. Qualifier les trajectoires du peuplement en analysant les variations dans les dynamiques spatiales et chronologiques. Appréhender les moteurs des trajectoires du peuplement et les raisons de leurs disparités.

Ce projet vise à proposer une analyse et une synthèse générale de la variété des formes et des évolutions de l’habitat rural au haut Moyen Âge en France.

marc.bourdoux@univ-tlse2.fr

20250305_Desale Desale Dejen Weday

Actuellement basé à Addis-Abeba, je suis chargé de cours et président du département d'archéologie et de gestion du patrimoine à l'université de Samara.

Mon projet de recherche s'intitule « Archéologie des établissements humains dans la région de Lalibela (nord de l'Éthiopie) au cours de la période holocène ». Lalibela est connu comme centre culturel et politique sous les rois Zagwe à partir du 12e siècle. Mais le manque d'études archéologiques a limité notre compréhension de l'histoire de la région et de l'évolution de son occupation. L'objectif de ce projet est de créer une carte archéologique de la région de Lalibela, en retraçant les modèles d'occupation humaine depuis la fin du premier millénaire avant J.-C. jusqu'à aujourd'hui.

desaledejen0@gmail.com

20250219_Dijkstra_portrait Lukas Dijkstra

Titulaire d’un Master 2 en Archéologie Préhistorique, dispensé à l’université de Toulouse Jean Jaurès et soutenu en décembre 2021, sous la direction de Francois Bon et Mathieu Langlais et la supervision de Lars Anderson, ses travaux se sont concentrés sur l’analyse des modalités de débitage lamellaire carénées entre Aurignacien et Magdalénien.

Son projet de thèse s'intitule L’invention du débitage lamellaire par pression : Nouvelles approches méthodologiques et applications archéologiques à la question de l’adaptation au Grand Nord asiatique d’Homo sapiens. Il se déroule dans le cadre du projet MITI 80PRIME Under Pressure (dir. N. Teyssandier) et sous la direction de de N. Teyssandier et la co-directtion de Yan Axel Gómez-Coutouly (UMR 8096, ArchAm).

Ses recherches se concentrent sur un type de production de lamelles très particulier qui constitue une innovation technique majeure et va connaître un succès retentissant en Asie du Nord-Est et en Béringie. Il s’agit du débitage de lamelle par pression ("microblade technology" dans la littérature internationale) selon la méthode dite Yubetsu, nom de la rivière japonaise du même nom où se trouvent les premiers sites identifiés.

lukasdijkstr@gmail.com

20250217_Domingo_portrait Narciso Sabao Domingos

Sa recherche est dirigée sous la supervision de François Bon et Isis Mesfin et se concentre sur l’héritage archéologique d’Henri Breuil à travers l’analyse de collections et d’archives situées en Europe et en Afrique. L’objectif est de comprendre l’influence de Breuil dans la construction des séquences chronoculturelles de l’Afrique subsaharienne entre 1929 et 1952, période pendant laquelle le chercheur est resté un total de 72 mois sur le continent africain.

Son action a culminé avec la présidence des deux premiers Congrès Panafricains de Préhistoire et d’Études du Quaternaire, à Nairobi (1947) et Alger (1952). Tout au long de sa carrière, Breuil a transporté en Europe plus de 3 800 kg d’artefacts, écofacts, géofacts et vestiges paléoanthropologiques et paléontologiques. Outre son vaste travail sur l’art rupestre, il a également mené des études significatives sur les collections lithiques africaines, étant responsable de la définition des cultures lupembienne et tshitolienne. Cependant, sa contribution aux études lithiques a reçu moins d’attention comparée à ses recherches sur l’art rupestre.

Cette recherche vise à réévaluer et à valoriser les contributions de Breuil à l’étude des industries lithiques africaines, en fournissant de nouveaux éléments pour la compréhension des dynamiques techniques et culturelles de la Préhistoire de l’Afrique subsaharienne.

narciso-sabao.domingos@univ-tlse2.fr

20250307_HDussart Hugo Dussart

Ses travaux de doctorat, menés sous la direction de François-Xavier Fauvelle (Les murs font-ils les chrétiens ? Histoire de l’architecture chrétienne en Nubie médiévale (VIe-XVe siècle) ont pour objectif de proposer un cadre historique à l’étude du bâti religieux sur le territoire des royaumes chrétiens de Nubie, de la première cataracte à la confluence du Nil Blanc et du Nil Bleu, menant de front une étude architecturale et une réflexion épistémologique : comment construire une histoire de la société nubienne à travers l’analyse de ses lieux de culte ?

Reprenant et rénovant la typologie, cette étude est construite comme un outil de travail mobilisable lors de la réouverture du terrain soudanais. Réalisée à distance, elle s’appuie sur la confrontation des sources textuelles et archéologiques et se structure autour de quatre axes : la généalogie et l’évolution des formes architecturales, révélatrices des contacts culturels et économiques entre la Nubie et les chrétientés orientales autant que de l’originalité nubienne ; la géographie humaine dont les églises constituent autant d’indices ; le rapport au sacré et l’identité nubienne vue au prisme de la religion ; l’histoire des pouvoirs politiques et ecclésiastiques bâtisseurs de ces édifices.

hugo.dussart@ens-lyon.fr

20250224_SEscaffre Sandrine Escaffre

La thèse de doctorat qu'elle prépare sous la direction d’Hélène Débax s’intéresse à la territorialisation des différents pouvoirs dans l’espace central des Pyrénées entre le XIe et le milieu du XIIIe siècle. Il s’agit d’interroger les sources écrites de cette période, en particulier la documentation inédite, qui permettent d’éclairer les acteurs et les dynamiques à l’œuvre dans la structuration des multiples pouvoirs, aristocratiques et ecclésiastiques, dans un espace qui met en contact les vallées pyrénéennes de la Garonne et de la Neste, le piémont et la plaine du Comminges pendant le Moyen Âge central.

sandrine.escaffre@orange.fr

20250306_GarciaTarac Émilie Garcia-Tarac

Ses travaux, menés sous la direction de Thomas Perrin et Sylvie Philibert, ont pour objectif d’approfondir la caractérisation technique et fonctionnelle des armatures de flèches des populations du Mésolithique final et du Néolithique ancien dans le Sud de la France (6800-5400 cal. BC. environ). Ce doctorat vise à mieux comprendre le passage du Mésolithique au Néolithique, un processus encore mal défini, en particulier dans le Sud-Ouest.

Les armatures sont des marqueurs spatio-temporels ayant permis l’identification de spécificités régionales. Cependant, les études existantes reposent principalement sur des observations typologiques et technologiques, qui présentent certaines limites. Cela souligne la nécessité d’intégrer une réflexion sur les fonctions et les emmanchements des armatures.

Une étude sera menée afin d’identifier des spécificités à l’échelle d’un site, d’une région et d’un espace extrarégional. Cette approche permettra d’appréhender des phénomènes culturels, tels que la perduration de traditions, l’acculturation, les mélanges de population et les échanges au sein des groupes mésolithiques et au contact des premiers néolithiques. L’analyse portera sur les processus évolutifs de savoir-faire techniques et fonctionnels (émergence, circulation, maintien et abandon).

emilie.garciatarac@gmail.com

20250219_Honus_portrait Jean Hornus

Ses recherches, sous la direction de F. Bon et de S. Philibert, portent sur l’Aurignacien ancien du Sud-Ouest de la France, période charnière de la transition entre le Paléolithique moyen et récent. Plusieurs indices sont en faveur d’un développement important des activités de peausserie durant cette période. Ils interrogent sur la place que possède cet artisanat au sein des systèmes techniques et de l’organisation socio-économique des sociétés humaines au cours de l’Aurignacien ancien. C’est au travers d’une approche technologique et tracéologique des productions lithiques de plusieurs sites du sud-ouest de la France que ce projet de thèse cherche à approfondir ces questions.

jean.hornus@univ-tlse2.fr

20250317_Jaeck Lucile Jaeck

La thèse de doctorat qu'elle prépare sous la direction d'Hélène Débax et Sylvie Joye porte sur la représentation de la parenté aristocratique dans les sources narratives de Francie occidentale, du VIIIe au XIIe siècle. Le jeu de comparaison entre les différents types de sources (chroniques, vies de saints, chansons de geste...) et les différentes langues (latin et langues vernaculaires) vise à cerner l'évolution et la multiplicité des représentations de la famille aristocratique durant une période où les clercs exerçaient une influence particulière sur la société, par le monopole culturel qu'ils détenaient en étant auteurs quasi exclusifs des textes narratifs. Le défi est de mesurer l'écart entre les normes et les pratiques de la parenté, pour comprendre l'usage particulier des liens familiaux dans les rapports de pouvoir.

lucile.jaeck@laposte.net

20250317_Langlois Gauthier Langlois

Après une maitrise à l'université de Paris I, il a travaillé comme archéologue et documentaliste en Île de France, Normandie et Languedoc puis il s'est fixé à Carcassonne où il enseigne l'Histoire-géographie en lycée.
Le doctorat qu'il mène sous la direction d’Hélène Débax porte sur La seigneurie de Termes (Aude), XIe-XIIIe siècles. L’exploitation d’un important corpus documentaire qui sera publié en annexe permet d’explorer la seigneurie de Termes, appelée Termenès, sur plusieurs axes. Il s’agira de comprendre comment cette seigneurie apparaît brusquement en limite des dominations des vicomtes de Carcassonne, de Narbonne et des comtes catalans. Comment la structure du lignage seigneurial et son insertion dans les réseaux aristocratiques a favorisé la cohérence territoriale et la puissance politique du Termenès. Comment ses ressources qui se singularisent par l’importance des albergues, des mines et des moulins, ont contribué à sa puissance. Et pourquoi le dernier seigneur de Termes, qui survit à la croisade des Albigeois et à l’intégration du Languedoc au domaine royal, finit par liquider la seigneurie. Il s'intéresse par ailleurs à l’emblématique médiévale et aux légendes épiques.

gauthier.langlois@laposte.net

20250212_AReaud Amandine Réaud

Sa thèse s’intitule L’économie des métaux non ferreux dans les agglomérations du Toulousain à la fin de l’âge du Fer (IIe-Ier s. av. n. è.), elle est menée sous la direction de Pierre-Yves Milcent et de Sylvia Nieto-Pelletier (IRAMAT-CEB). L’objectif est de préciser le statut, le fonctionnement et les relations de Toulouse Saint-Roch et de Vieille-Toulouse à travers la production et la consommation des métaux non ferreux. La méthodologie est pleinement interdisciplinaire, elle fait appel aux données de terrain, à l’approche typo-technologique et aux analyses archéométriques des mobiliers.

Durant son Master en Archéométrie (2022), elle a étudié des vestiges de la métallurgie des alliages cuivreux provenant de l’oppidum d’Amboise (Indre-et-Loire). Elle a été formée à différentes méthodes d’observation et d’analyse élémentaire au sein du laboratoire IRAMAT-CEB à Orléans. Ainsi, elle a intégré le PCR Amboise (2023-2026) en tant que spécialiste paléométallurgiste. En parallèle, elle a acquis une solide expérience de terrain en archéologie programmée et préventive. Elle intervient également comme chargée d’étude du mobilier métallique et métallurgique.

amandine1740@gmail.com

20250224_ESengi Ermias Yeshitla Sengi

Mes intérêts de recherche portent sur l'analyse et la compréhension des premières cultures mégalithiques en Éthiopie et dans la Corne de l'Afrique. Depuis 2018, il travaille en tant qu'enseignant dans le Département d'Archéologie et de Gestion du Patrimoine à l'Université de Wolaita Sodo, en Éthiopie. Il a obtenu mon diplôme de licence en archéologie et gestion du patrimoine à l'Université d'Addis-Abeba en 2018. En 2023, il a obtenu mon master en archéologie à l'Université de Woldia.

Sa recherche, intitulée Variabilité matérielle, technologique et stylistique des stèles à Gedeo, vise à reconstituer la chaîne opératoire des monuments de Gedeo en analysant la composition matérielle, les pratiques technologiques et la diversité stylistique. Un des axes centraux de cette étude est la documentation scientifique précise des variations matérielles entre différents types de stèles et des applications technologiques, ce qui permettra de mieux comprendre la tradition d'érection des stèles dans la région. De plus, grâce à une documentation complète, incluant la numérisation des stèles individuelles dans leur contexte géologique, l'étude fournira une vue approfondie de la distribution stylistique à travers la région.

ermias.yeshitla-sengi@univ-tlse2.fr

Post-doctorant·e·s

20250218_AAparicio_portrait Andrea Aparicio Lozano

Après avoir obtenu son diplôme en Histoire à l'Université du Pays Basque, elle a réalisé le Master en Cultures Médiévales à l’Université de Barcelone. En 2019, elle a obtenu le contrat doctoral du Gouvernement Basque pour réaliser sa thèse sous la direction de Juan José Larrea et Lluís To Figueras. En 2024, elle a soutenu sa thèse intitulée Usages agricoles, appropriation de la terre et écriture en Galice (siècles X-XI). Actuellement, elle bénéficie d'un contrat postdoctoral du Gouvernement Basque. Depuis 2022, elle fais également partie du projet CONNECT dirigé par Francesca Tinti et Juan José Larrea.

Pendant son séjour à TRACES, elle développera un projet de recherche comparatif visant à analyser les dynamiques sociales de l'appropriation de la terre dans les régions atlantiques (Galice, Bretagne et Pays de Galles) en lien avec les mécanismes de domination paysanne aux Xe et XIe siècles. L'objectif est de poser de nouvelles questions sur la spatialisation de la domination paysanne aux Xe et XIe siècles, sans présupposer l'existence de communautés et de biens communaux.

andrea.aparicio@ehu.eus

20250323_Vigier Élise Vigier

Spécialisée dans l’étude des objets de soins du corps d’époque romaine (typo-chronologie, usages, diffusion), Élise Vigier a soutenu en 2018 sa thèse intitulée Instrumentum d’hygiène et de médecine en Gaule romaine, codirigée par Matthieu Poux (Lyon 2) et Bernadette Cabouret (Lyon 3). 

Son rôle de coadministratrice de la base de données Artefacts (ArAr UMR 5138) et ses contrats post-doctoraux, notamment ArteBib (CollEx-Persée), lui ont permis d’ouvrir son champ de recherche à la Protohistoire récente et à toutes les catégories fonctionnelles d’objets. En 2022, elle a assuré le co-commissariat d’une exposition temporaire sur le thème de l’apparence au Forum antique de Bavay et en a dirigé le catalogue. 

Dans le projet ANR Fistulae sur le marché du plomb romain porté par Christian Rico, elle a créé en 2023, lors d’un post-doctorat Univ. Lyon 2, un protocole de collecte harmonisé ainsi qu’une base pour les données des équipes françaises et italiennes, puis établi l’inventaire des tuyaux en plomb des territoires de Lyon et Vienne. En post-doctorat à TRACES (16 mois), ses missions la conduisent notamment à enrichir le corpus de la moyenne vallée du Rhône et à participer à l’analyse d’ensemble du projet, en croisant les données archéologiques et épigraphiques avec les résultats archéométriques.

vigier.elise1988@gmail.com

Attaché·e·s Temporaire d'Enseignement et de Recherche

Justin Guibert 20241204_JustinGuibert

Justin Guibert est un préhistorien spécialisé dans l’analyse technologique des objets lithiques du Paléolithique ancien en Eurasie. Il a récemment soutenu une thèse de doctorat portant sur l’étude des comportements techniques des groupes humains de la lignée néandertalienne entre Garonne et Méditerranée. Durant son parcours doctoral, il a mené des expertises sur le Paléolithique ancien/moyen d’autres aires géographiques en France et conduit une recherche ouverte aux premiers peuplements en Asie du Sud-Est.

L’aspect principal de sa recherche concerne tout autant la problématique de la variabilité que des phases de stases techniques des productions lithiques pour ces périodes anciennes de la Préhistoire. Son approche adopte une vision technologique intégrée mêlant une lecture productionnelle et une lecture structurelle des assemblages lithiques.

En outre, une partie de sa recherche s’inscrit fondamentalement dans une vision anthropologique et épistémologique des objets en pierre taillée dans le cadre d’une introduction de la sémiotique peircienne comme démarche objectivante, ou encore via la participation à des projets transdisciplinaires avec des collègues du laboratoire LISST

Désormais, une partie de ses recherches s’oriente vers l’Afrique de l’Est puisqu’il vient d’intégrer la Mission Préhistorique au Kenya (MPK) / West Turkana Archaeological Project (WTAP) dirigée par Sonia Harmand.

justin.guibert@yahoo.fr

Leïla Hoareau 20250213_Hoareau_portrait

Sa recherche porte sur les traditions ornementales durant le Tardiglaciaire et le début de l’Holocène. Elle cherche cerner le rôle de la parure dans la connectivité sociale de ces groupes qui traversent une certaine instabilité climatique. A travers ce proxy, elle souhaite mieux comprendre et restituer les divers phénomènes sociaux impliqués dans les circulations humaines matérielles et idéelles qui ont lieu au cours de cette période.

Ses travaux ont porté dans un premier temps sur les sociétés épigravettiennes en Provence, Italie et dans les Balkans et elle travaille désormais plus largement sur le bassin méditerranéen.

Elle cherche à restituer la vie des objets de parure de la collecte des matériaux à leur abandon, mobilisant notamment la méthode de la tracéologie. Elle est très active dans la constitution de référentiels expérimentaux autour de la fabrication et du montage des objets de parure en différentes compositions.

leila_hoareau@yahoo.fr

Giulia Ricci 20241206_GRicci

Giulia Ricci a soutenu son doctorat en Archéologie Préhistorique en cotutelle entre l'Université de Pise et l'Université de Paris-Nanterre en 2018, avec une thèse sur l'occupation humaine du sud de l'Italie durant la transition Pléistocène/Holocène. Ses recherches portent principalement sur les traditions techniques et les innovations des chasseurs-cueilleurs de cette période, en particulier l'étude des systèmes lithiques (savoir-faire, territoires, structures), ainsi que sur les transformations culturelles entre le Paléolithique et le Mésolithique en Europe méditerranéenne et en Afrique du Sud.

Lors de ses post-doctorats, elle a étudié le rôle du dernier maximum glaciaire dans l'évolution des sociétés humaines, en analysant les traditions techniques du Robberg, un technocomplexe du Later Stone Age caractérisé par la production de lamelles et micro-lamelles, à partir du site de Heuningneskrans, dans la vallée d'Ohrigstad (Afrique du Sud).

Depuis 2014, elle participe à des recherches dans le sud-est de la France et dans l'arc Liguro-Provençal, notamment dans la vallée du Jabron. Depuis 2018, elle coordonne les recherches sur deux sites mésolithiques dans le nord du Var : La Baume de Monthiver (Comps-sur-Artuby) et Les Baumes de la Bruyère (Comps-sur-Artuby & Seillans). Elle collabore également à plusieurs programmes de recherche nationaux et internationaux en Méditerranée occidentale.

giuliaricci.1986@gmail.com

Personnels Inrap

portrait_anonyme_blanc Mélanie Chaillou

Formée à l’université de Toulouse II le Mirail, après une maîtrise consacrée aux maisons médiévales de Puycelsi (Tarn), elle a validé le DPEA MCAN de l’école d’architecture de Marseille-Luminy. Archéologue professionnelle depuis une vingtaine d’années, elle a commencé sa carrière dans le privé, avant de passer dans la fonction publique territoriale en 2015, puis à l’Inrap en 2023. Spécialiste du bâti, elle pratique également l’archéologie sédimentaire et organise depuis 2015 un chantier de fouilles programmées dans la Tour des Lautrec (Vielmur-sur-Agout, Tarn).

Les axes de recherches de l’équipe TERRAE recoupent plusieurs des thématiques qu'elle rencontre dans sa vie professionnelle, notamment les thèmes qui touchent à la question féodale, au fait urbain ou encore à la transformation des ressources et à la circulation des produits.

melanie.chaillou@inrap.fr

20241203_CamilleFaisse Camille Faisse

Formée initialement en archéologie, elle s'est spécialisée en géomorphologie au cours de son master. Elle a ensuite débuté sa carrière en archéologie préventive dans le sud de la France. Après plusieurs contrats, elle a rejoint l'INRAP en 2019, où elle a mené des missions dans le Gard, l'Hérault, la Lozère et la Corse.

En CDI depuis 2024, elle souhaite désormais approfondir les recherches sur la dynamique des paysages dans ces régions et contribuer à une meilleure compréhension des interactions entre milieux naturels et occupations humaines.

camille.faisse@inrap.fr

20250313_GMerce Gwenaël Mercé

Sa proposition est de s’inscrire dans les dynamiques en cours, portées par l’équipe Terrae, visant à développer l’archéologie des périodes récentes (moderne et contemporaine) en proposant des études de cas et de potentiels axes et problématiques de recherches, sans pour autant négliger l’époque médiévale.

gwenael.merce@inrap.fr

portrait_anonyme_blanc Maxime Troy

Archéologue professionnel depuis une dizaine d’années, il a débuté sa carrière en tant que technicien de fouille avant de prendre des responsabilités dans la fonction publique territoriale en 2018, puis à l’Inrap en 2022. Depuis 2015, il codirige avec Matthieu Soler et Joris Ufkès le projet Archéolèze qui a pour objectif l’étude de l’habitat gallo-romain dans la vallée de la Lèze (départements de l’Ariège et de la Haute-Garonne).

En charge d’opérations archéologiques, ses activités professionnelles lui permettent d’axer ses recherches sur des périodes chronologiques diverses allant de la Protohistoire à l’Époque moderne. Il travaille essentiellement sur la zone d’interfluve entre Garonne et Ariège. Il s'’intéresse à plusieurs thématiques de recherches des équipes de RHAdAMANTE et de TERRAE : la transition Antiquité/Moyen Âge dans le Midi de la France, l’étude des paysages et des territoires pour les périodes antique, médiévale et moderne et la formation et les dynamiques du fait urbain.

maxime.troy@inrap.fr

20250217_Vigier_portrait Serge Vigier

Titulaire d'un DEUG de géographie à Bordeaux III, il a été co-responsable de la fouille programmée du Roc Allan (Sauveterre-la-Lémance, 47) avec Alain Turq et Luc Detrain. Il cumule 35 ans d’expérience en archéologie préventive : grands chantiers de l’A51 (Sisteron-Gap), de l’A20 (Cahors-Souillac), de l’A89 (Arveyres-Périgueux ouest), de l’A65 (Mont-de-Marsan-Pau), de la déviation de l’agglomération de Bergerac, de la LGV ouest (Bordeaux-Tours).

Il a collaboré à la publication de différentes fouilles préventives dont les travaux de la doline de Cantalouette sur la déviation de Bergerac d’où est issue l’exposition « La vie au grand air » au Musée National de Préhistoire des Eyzies-de-Tayac. Ces recherches contractuelles l’ont conduit à travailler sur tout le sud de France, aussi bien sur des occupations du Paléolithique et du Tardiglaciaire (Moulin du Touron et Saint-Pierre, commune de Montignac en Dordogne, Bellocq, commune de Saint-Geours-de-Maremne dans les Landes, Saint-Antoine à Vitrolles, Hautes-Alpes…), que sur des indices de Préhistoire récente et de Protohistoire ancienne (El Cami de la Coma Serra à Perpignan, la Colomina à Villeneuve-de-la-Raho, Pyrénées Orientales, Las Areillas commune d’Uzein, Pyrénées Atlantiques…). Ces travaux récents l’ont également emmené à s’intéresser à l’outillage lithique, dont le macro-outillage, associé aux occupations de la Protohistoire récente et de l’Antiquité (les tanneries de Jean Fleuret à Bordeaux, Gironde, Combis et Champs-du-Midi, commune de Sainte-Colombe-en-Brulhois, carrière de Marcellus, Lagahuzère à Buzet-sur-Baïse, dans le département du Lot-et-Garonne…).

serge.vigier@inrap.fr

Personnels Ministère de la Culture

portrait_anonyme_blanc Sabrina Larroque

Ses recherches portent sur la consommation, la diffusion et la production du verre de la période augustéenne à l’époque mérovingienne dans le Sud-Ouest de la France. Elle s'’intéresse plus largement à l’histoire et à l’archéologie de ce matériau dans l’ensemble du monde romain. Elle a réalisé des études pour des publications monographiques et des rapports d’opérations et a également participer à la valorisation et la diffusion des données sous formes de publications et de communications. Elle est membre de l’Association Française pour l’Archéologie du Verre (AFAV) et de l’Association Internationale pour l’Histoire du Verre (AIHV).

Après avoir validé un master en Sciences de l’Antiquité, spécialité archéologie, à l’université de Toulouse Jean Jaurès, elle a travaillé pour différentes structures associatives, publiques et privées, en tant que spécialiste du verre, chargée d’études pour l’enrichissement de la carte archéologique nationale et technicienne de fouille. Depuis 2024, elle est responsable territoriale en charge du département du Tarn-et-Garonne (hors Montauban) au service régional de l’archéologie d’Occitanie.

sabrina.larroque@culture.gouv.fr

20241203_EmmanuelMoureau Emmanuel Moureau

Ses recherches portent sur les collégiales séculières médiévales méridionales et leurs chapitres de chanoines, les cardinaux et leurs familiers durant la papauté d’Avignon, les communautés monastiques, les objets mobiliers (tentures de chœur, orfèvrerie, tableaux) et leur utilisation liturgique. Il a également été chargé de cours en histoire de l’art médiéval à l’université de Toulouse Jean-Jaurès (initiation à l’art roman L1 et arts décoratifs médiévaux L3) de 2012 à 2020.

emmanuel.moureau@culture.gouv.fr