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Nouveaux membres septembre 2023
Doctorant.e.s
Louise Betz
Ses travaux, menés sous la direction de Nicolas Teyssandier et François Bon (Entre innovations et traditions techniques : trajectoires évolutives des premiers groupes d’humains anatomiquement modernes du Paléolithique récent dans le sud de la France) ont pour objectif de caractériser la diversité des traditions techno-économiques des productions lithiques du Protoaurignacien dans le sud de la France (Isturitz, l’Esquicho-Grapaou, La Laouza) et de les mettre en perspective avec les phases amont, le Châtelperronien, et aval, l’Aurignacien ancien afin d’apporter de nouveaux éléments de réflexions quant aux trajectoires évolutives des traditions techniques.
Cette étude se reposera alors sur plusieurs méthodes analytiques dont une analyse techno-économique du matériel lithique, pétrographique ainsi que taphonomique et spatiale. Il s’agit de s’interroger sur les phénomènes d’emprunts et/ou de transferts de ces traditions entre plusieurs lignées humaines dans le but d’avoir une meilleure compréhension des éléments de rupture/continuité au sein de ces entités chrono-culturelles actuellement distinguées.
✉ louisebetz@hotmail.frClémentine Bourbiaux
Son doctorat (Art rupestre et paléogéographie sociale : étude des iconographies et des réseaux sociaux entre Matobo (Zimbabwe) et Brandberg (Namibie) au Later Stone Age (6 000 – 2 000 BP), sous la direction de François Bon et Camille Bourdier) va questionner la variabilité spatiale de l’art rupestre LSA d’Afrique australe et ambitionne de contribuer plus largement à la problématique de la variabilité socio-culturelle des populations de chasseurs-collecteurs, en complémentarité des recherches en cours sur d’autres sphères de la culture matérielle.
Cette recherche vise à mieux caractériser les relations entre deux iconographies régionales, à interpréter ces relations iconographiques en termes de paléogéographie culturelle et à traduire ces relations iconographiques en paléogéographie sociale. Au-delà de l'approche culturelle spatiale, ce doctorat interrogera l'organisation de la mobilité des groupes de chasseurs-collecteurs LSA entre l'Holocène moyen et la fin de l'Holocène récent, en s'appuyant sur les modèles développés par l'ethnographie des populations de langue San.
Ce travail reposera sur l'analyse comparative de la figuration humaine de deux foyers majeurs de l'art rupestre des chasseurs-collecteurs du LSA, le massif des Matobo au Zimbabwe et le Daureb/Brandberg en Namibie, respectivement classé et listé à l'UNESCO.
✉ clementinebbx@yahoo.frEugénie Capdepon
Après une Licence d’Histoire de l’Art et d’Archéologie à l’université Paris 1 Panthéon Sorbonne obtenue en 2019, elle a rejoint le Master ASE2P du laboratoire TRACES de Toulouse. C’est pendant celui-ci qu'elle a pu se former à l’archéozoologie et aux études texturales de micro-usure dentaire, avec la production de deux mémoires de recherche (Master 2 soutenu en septembre 2021). En parallèle à ses études, elle participe depuis 2016 à divers chantiers de fouille programmée, principalement dans le Sud- Ouest de la France et sur des périodes paléolithiques.
Ses recherches actuelles (Paléoécologie des Bovinés et interactions humain – animal au Pléistocène supérieur : apport de la morphométrie géométrique et des études texturales de micro-usure dentaire, sous la direction de Sandrine Costamagno et Emmanuel Discamps) ont comme objectif d’améliorer notre compréhension de l’histoire évolutive et de la paléoécologie des Bovinés (Bison des steppes et Aurochs) pour mieux aborder les choix cynégétiques des populations humaines de la fin du Paléolithique moyen et du Paléolithique supérieur. De nouvelles méthodes (morphométrie géométrique et étude texturale de la micro-usure dentaire) seront employées pour une meilleure distinction entre Bison et Aurochs. Cette étude diachronique s’articulera autour de sites archéologiques et paléontologiques du Sud de la France.
✉ eugenie.capdepon@gmail.comMéline Cattiaux
Ses travaux actuels (Premières sociétés agropastorales de Méditerranée nord-occidentale : genèse et développement du Cardial franco-ibérique (5600 – 4850 av. n.-è.), sous la direction de Claire Manen et Oms Arias Francesc Xavier) portent sur les traditions potières des premières communautés agropastorales de Méditerranée nord-occidentale.
Au cours des VIe et Ve millénaires av. n.-è., le bassin méditerranéen occidental est le théâtre de profondes transformations, en partie liées à des mouvements de population originaires d’Anatolie et du Levant, qui aboutissent à l’émergence des sociétés paysannes en Europe occidentale. Le développement du complexe culturel Cardial (5600 – 4850 av. n.-è.) caractérise plus particulièrement l’établissement à large échelle de ces communautés paysannes dans la région. Si à l’échelle du bassin méditerranéen les productions céramiques cardiales témoignent de parentés culturelles indéniables, ces poteries présentent également des variations chronologiques et régionales encore mal perçues.
Aussi, ses travaux de thèse visent à comparer les productions céramiques de plusieurs sites clés de Catalogne, du sud de la France et de Corse, d’en appréhender les similarités et les particularismes, afin de redéfinir les relations unissant ces ensembles en termes de filiation, de contact et d’autonomie. Ce projet vise ainsi à apporter de nouvelles clés de compréhension concernant la genèse et de développement du Cardial franco-ibérique et plus globalement pour préciser les scénarios de néolithisation en Méditerranée nord-occidentale.
✉ meline.cattiaux@univ-tlse2.frOne Claeys (Tshukudu)
This PhD is part of the CNRS Joint Research Program Homini'Karst (Paleoenvironments and taphonomy of early human occupation in the fossiliferous karsts of Botswana) led by Laurent Bruxelles (UMR5608 TRACES) and will be co-directed by Jean-Baptiste Fourvel (CNRS CRCN, UMR7269 LAMPEA). The project is based on scientific collaboration between archaeologists, geoarchaeologists and paleontologists around research programs in South Africa and Botswana aimed at characterizing and modelling the paleo-ecosystem contexts within which ancient hominins (Australopithecus, Paranthropus, early Homo) appeared and evolved. This is a major subject that addresses current questions of the Homo genus in Plio-Pleistocene ecosystems. Modelling the paleoenvironmental context in Southern Africa paves the way for understanding phenomena occurring in other parts of the continent, notably East Africa. The environmental upheavals at the origin the ecological position of hominins is not confined to Southern Africa Africa, but its study is a prerequisite for tackling the issue on an even broader geographical scale.
This doctoral thesis will amongst others entail the sourcing and review of unpublished documents drawn from various field operations carried out in the Gcwihaba Hills and Koanaka Hills (north-western Botswana, near the Namibian border). This may be expanded as future operations are carried out. The paleontological material collected from the study area will undergo a specific treatment (mechanical or chemical extraction) with regard to preservation conditions (fossilized material in a sedimentary breccia gangue). All micro-vertebrate bone remains collected will be subjected to prior paleontological analysis (identification) in order to characterize the material/ in order to characterize the spectrum. Taxonomic and taphonomic characterization will provide a wealth of paleoenvironmental and chronological information. These data will be put into perspective with similar data from the study of large mammalian fauna.
✉ onpearl40@googlemail.comMarie Descottes
Ce projet de thèse (Création graphique et milieu souterrain dans le Gravettien d’Europe occidentale : l’empreinte comme nouvel angle heuristique, sous la direction de Sandrine Costamagno et Camille Bourdier) considère les rapports spatiaux et graphiques à l’empreinte animale en milieu souterrain dans la production de l’art pariétal.
Cette problématique interdisciplinaire est à l'interface de l'étude de l'art pariétal et de l'ichnologie, et réclame une approche multiscalaire du site jusqu’au motif de deux sites majeurs du Gravettien qui seront étudiés in situ : Cussac (Dordogne) et Gargas (Hautes-Pyrénées). Ces pratiques et comportements développés pour la création graphique en milieu souterrain, pourraient être de potentiels marqueurs socio- culturels du Gravettien.
✉ marie.descottes@orange.frCélestin Gabi
Ses recherches portent sur la compréhension des dynamiques géoculturelles des populations dans la zone des lacs d'Ounianga dans le Sahara tchadien, à travers d'étude des céramiques imprimées.
La première année du travail en laboratoire est consacrée à l'étude des mobiliers disponibles. Il s'agit pour ce travail de faire un tri pour sélectionner des assemblages d'étude, remontages, l'enregistrement de base de données, l'expérimentation des photos en scan 3D.
Il s'agira également d'assister à des réunions et des séminaires, faire une lecture bibliographique approfondie sur le contexte précis du corpus, sur les céramiques imprimées du Sahara et sur les questions générales concernant les définitions du Néolithique africain.
✉ celestingabi@gmail.comThéo Enudde
Son travail, sous la direction de Pierre-Yves Milcent et Benoît Mille, concerne la production d’objets métalliques à la fin de l’Âge du Bronze (950-800 av. J.-C.) en Europe de l’Ouest, au prisme des lames de hache. Très nombreuses à cette période mais très peu étudiées, elles livrent pourtant des informations cruciales sur les modalités de l’économie métallique de ces sociétés anciennes.
En croisant plusieurs approches (techno-typologie, morphométrie 3D et analyses de composition chimique), il sera possible d’aborder la question de l’organisation de la production, de l’approvisionnement, et de l’identité des différents acteurs de cette économie.
✉ khanzh41@gmail.comMalo Hesry
La lamelle renégociée : Apports de l’approche techno-fonctionnelle à la représentation des activités de chasse au Paléolithique supérieur en Europe de l’Ouest, sous la direction de Nicolas Teyssandier.
✉ malohesry@yahoo.frJulie Perez
Ce projet de doctorat, sous la direction de Barbara Armbruster et Brendan O'Neill, explorera l'interaction entre les sociétés irlandaise et scandinave. Il se penchera sur la politique, la culture et la société, en englobant non seulement la période de contact (VIIIe-XIIe), mais aussi l'époque précédant l'installation des Scandinaves (Ve-VIIIe). Ce projet se concentre sur les ring pins et leur production afin de révéler les échanges culturels entre les Irlandais et les Scandinaves, et de mettre en lumière la manière dont ces interactions prennent vie à travers cet objet personnel de la vie de tous les jours.
✉ julieperez@orange.frEnya Regis-Franzke
L'objectif de ce travail de thèse, sous la direction de S. Costamagno et M.-C. Soulier, est d’évaluer la potentielle diversité des comportements de subsistance des néandertaliens du Moustérien de type Quina en se focalisant sur les sites dont le spectre faunique n’est pas dominé par le renne, très présent dans l’environnement et souvent chassé en masse par les groupes Quina.
Une analyse détaillée des traces de boucherie sera menée à l’aide d’un logiciel SIG (Système d’Information Géographique) afin de répondre aux problématiques soulevées dans cette étude, et ainsi d’alimenter celles abordées dans le cadre de l’ERC QuinaWorld (G. Guérin, coord.).
✉ enya.regis@wanadoo.frGiorgia Ricci
Les travaux de thèse, ous la direction de Caroline Robion-Brunner et Gwenaël Hervé, se se focaliseront sur le renouvellement du cadre chronologique de la sidérurgie en pays Bassar (Togo) entre le XVe et le XXe siècle. Les objectifs de cette recherche seront ambivalents : d’une part, développer et approfondir la méthode archéomagnétique sur les bas-fourneaux, d’autre part fournir une interprétation chronologique valable de la vie de l’atelier sidérurgique de référence. Ce travail s’inscrira également dans le cadre d’un dialogue scientifique interdisciplinaire, y compris l’étude géomorphologique et anthracologique, afin de déterminer l’impact environnemental de l’activité sidérurgique.
✉ giorgiaricci61@gmail.comAttaché Temporaire d'Enseignement et de Recherche
Rémi Hadad
Sa recherche porte sur le début du Néolithique au Proche-Orient. À la frontière entre archéologie et anthropologie, il explore l’importance de la mémoire et de la durée dans la constitution des collectifs humains. Il s'’intéresse notamment à l’émergence de la monumentalité architecturale dans les premières communautés sédentaires. Plutôt que d’y voir un simple marqueur évolutif, il montre que la dimension temporelle du rapport aux lieux et aux objets permet d’historiciser la période pour mieux comprendre comment se transforment les relations au territoire, aux non-humains et au politique.
Initialement formé à l’anthropologie sociale et l’archéologie préhistorique à l’université de Nanterre, il s'est spécialisé sur le Néolithique précéramique à l’occasion de plusieurs terrains, d’abord en Syrie, puis en Turquie sur le site de Çatalhöyük pendant sa thèse, et désormais à Chypre. Une dimension complémentaire de son activité concerne l’historiographie de la préhistoire récente et son écho dans les débats contemporains. Par là, il s'interroge sur ce que pourrait être la contribution propre de l’archéologie, de son regard et de ses méthodes aux sciences sociales en général.
En parallèle de son enseignement à l’université, son activité à TRACES s’inscrit dans la continuité de sa recherche postdoctorale, financée par les fondations Fyssen (à l’University College London) et des Treilles, sur les pratiques dépositionnelles mêlant restes architecturaux, humains et animaux. Elle participe également au développement de fouilles en cours à Chypre (avec F. Briois), ainsi que d’un nouveau projet en Oman (en collaboration avec l’Université de Pise). Elle accompagne enfin la publication prochaine d’un ouvrage en partie issu de sa thèse.
✉ remi.hadad@gmail.comChercheure CNRS
Sonia Harmand
Sonia Harmand est archéologue préhistorienne, spécialiste des industries lithiques du Paléolithique ancien africain. Elle a occupé des postes de recherche aux Musées Nationaux du Kenya, à l'Université de Stanford et au CNRS. Elle a mené des travaux de terrain et des études lithiques en France, en Syrie, à Djibouti, en Éthiopie et au Kenya. Elle devient membre de la Mission Préhistorique au Kenya (MPK) / West Turkana Archaeological Project (WTAP) en 1998 et en prend la direction en 2012 tout en devenant professeure associée à l'université d’état de New York à Stony Brook aux États-Unis, dans le cadre d’un détachement CNRS. Les recherches de la MPK/WTAP, essentiellement soutenues par le Ministère Français de l’Europe et des Affaires Étrangères, sont dédiées à l'exploration et l'exploitation archéologique des niveaux plio-pléistocènes de la Formation de Nachukui, située sur la rive occidentale du lac Turkana, au nord du Kenya, et renfermant des sites datés entre 3,3 millions d’années et 700 000 ans. En 2015, Sonia Harmand et l’équipe de la MPK a annoncé la découverte majeure du plus ancien site archéologique connu, daté de 3,3 millions d'années.
Les principaux intérêts de recherche de Sonia Harmand tournent autour du thème central de la cognition aux origines humaines. Les recherches qu’elle dirige au Kenya s’intéressent à la nature et aux conditions d’émergence des premiers comportements techniques chez les hominines de type Australopithèques et premiers Homo, au début de l'âge de pierre en Afrique - dont on sait maintenant qu'il remonte à 3,3 millions d'années, et peut-être même au-delà. Sonia Harmand est spécialisée dans l'analyse technologique des premiers outils en pierre, notamment via l’approche de la chaîne opératoire, afin de comprendre les processus cognitifs, spatiaux et temporels, impliqués dans l'acquisition, l'élaboration, l'utilisation et l’abandon des artefacts.
Outre ses recherches en archéologie des origines, Sonia collabore avec des experts en biomécanique pour définir les habiletés impliquées dans la fabrication et l'utilisation des premiers outils en pierre (contrôle moteur de la main et morphologie fonctionnelle de la main et du poignet). Elle collabore également avec des archéologues spécialistes des primates non humains pour étudier le rôle central que les activités de percussion ont pu jouer pour les hominines au moment de l’émergence des technologies lithiques.
✉ sonia.harmand@cnrs.frIngénieur.e.s, technicien.ne.s et personnels administratifs
Ruddy Paineau
Ruddy Paineau est logisticien, issu du monde aéronautique. Il a travaillé pendant plus de 20 ans dans diverses entreprises dont Rocwell Collins, Airbus Deutsch, Atlantic Air Industrie, ATR…. L'intérêt qu'il porte pour l'histoire de France et d'Amérique du Sud, les cultures, les évolutions sociétales et l'histoire de la musique ont mis en évidence son besoin de mieux comprendre le monde de l’archéologie.
Il rejoint le laboratoire pour travailler sur la plateforme ArchéoScience. Il gérera l'approvisionnement de consommables, supervisera l'utilisation des appareils et effectuera le suivi des matériels de fouille.