Nouveaux membres printemps 2024

Doctorante

20240430_portrait_Jung Marie Paule Jung

Marie-Paule Jung a intégré le laboratoire dans le cadre d'un dispositif Cifre. Ses recherches portent sur l'archéologie médiévale en Nubie et sont dirigées par François-Xavier Fauvelle.

Après avoir obtenu un master recherche à l'École du Louvre (égyptologie) et un master professionnel à l'Université de Nantes (archéologie), elle a travaillé en tant qu'archéologue au Soudan (Section Française de la Direction des Antiquités du Soudan, Khartoum), en Égypte (Centre-Franco-Égyptien d'Étude des Temples de Karnak, Louqsor), en Arabie Saoudite et en France (collectivité territoriale et entreprises privées). Elle occupe actuellement un poste de responsable d'opération adjointe au sein d'Éveha international et est notamment membre des missions archéologiques de l'île de Saï et de Sedeinga (Soudan).

mariepaule.jung@gmail.com

Stagiaire doctorante

20240425_portrait_Maruszak Paulina Maruszak

La thèse de Paulina Maruszak porte sur les haches en T en bois de cervidé trouvées dans le contexte culturel mésolithique et néolithique d'Europe centrale. Son étude sera fondée sur une analyse technologique de ces outils, dans le but de mieux comprendre comment ils étaient produits et utilisés, et de mettre en évidence les récurrences ou les différences, en étudiant le processus de production et d'utilisation.

Elle vient donc se former aux études technologiques appliquées à l'industrie osseuse. Sa venue s'inscrit dans le cadre d'un accord de partenariat tripartite entre l'Institut d'archéologie et d'ethnologie de l'Académie polonaise des sciences, le laboratoire CEPAM de Nice et le laboratoire TRACES de Toulouse.

paula.maruszak@gmail.com

Post-doctorant.es

Louis Arbez 20240304_portrait_Arbez

Ses travaux portent sur l’évolution des écosystèmes et des communautés animales en lien avec les phases de changements climatiques et environnementaux, qu’elles soient récentes ou passés. En privilégiant une approche chronologique et spatiale large, l’objectif de ses travaux vise, entre autres, à comprendre la mise en place des environnements actuels, notamment en mesurant l’impact différents évènements majeurs sur les communautés de faune (e.g. cycles glaciaires – interglaciaires, anthropisation). Il privilégie les approches couplant les registres actuels et fossiles afin de reconstituer une histoire continue, de mesurer les biais liés à l’actualisme, et afin de faire le lien entre l’étude des faunes anciennes et contemporaines.

Après avoir réalisé son doctorat au laboratoire Biogéosciences de l'université de Bourgogne, il intègre TRACES dans le cadre du défi clé MicrOccitanie, en partenariat avec l'ISEM. Dans ce cadre, ses travaux cherchent à reconstituer les communautés de petite faune d'Occitanie, de la fin du Pléistocène à la fin du Néolithique, afin de comprendre leur évolution et l'impact de plusieurs évènements (transition glaciaire / interglaciaire, anthropisation), sur les faunes locales.

louarbez@gmail.com

Kévin Costa 20240304_portrait_Costa

Après un master d’Archéo-Géosciences à l’université de Bourgogne (Dijon) puis un master d’Archéologie pré/protohistorique à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, il a réalisé une thèse en archéométallurgie à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne intitulée : Une ressource oubliée des âges du Bronze et du Fer : Le cuivre de la France atlantique (Massif armoricain et Massif central). L’objectif de ce travail de recherche était de tracer l’origine du cuivre utilisé dans la confection des objets de la façade atlantique française. Cela a nécessité une compilation bibliographique des données et l’acquisition de données inédites synthétisées à travers une approche pluridisciplinaire alliant : archéologie, géochimie, statistiques, cartographie et isotopie.

En parallèle de ce travail doctoral, la codirection de la fouille d’un site métallurgique néolithique (Le Planet, Fayet, Aveyron) et d’un PCR Mines et métallurgies pré/protohistoriques en région Occitanie avec Michel Maillé a également mis en évidence des lacunes dans les référentiels cuprifères de la région Occitanie, notamment sur la frange méridionale du Massif central et dans les Pyrénées. Ce constat, partagé par de nombreux acteurs de la recherche archéologique, est au cœur du projet COPPER coordonné par Sandrine Baron et Thibault Lachenal.

L'objectif du contrat post doctoral est la mise en place de référentiels régionaux pour l’ensemble des éléments de la chaine opératoire métallurgique pré/protohistorique (du minerai à l’objet). Des prélèvements de minerais s’opèreront en contextes miniers, des études de scories issues d’ateliers artisanaux anciens seront réalisées et enfin, des objets régionaux en alliages cuivreux seront analysés. Les objectifs sont doubles : identifier, lorsqu’il est exploité, l’utilisation du cuivre régional et jusqu’où il s’exporte, ainsi que déterminer à partir de quels cuivres sont confectionnés les objets régionaux.

kev.costa13@gmail.com

Alessandra Livraghi 20240304_portrait_Livraghi

She earned her PhD degree at the University of Tarragona (Spain) last year with a thesis on Neanderthal seasonality and the extent of site occupation, utilizing the method of Integrative Paleoecology. In this perspective, a combination of three high-resolution proxies – dental meso- and microwear analyses, and cementochronology – is applied to wild game teeth, primarily ungulates, to complement traditional zooarchaeological studies.

After some small projects on Middle Paleolithic sites in Italy, she finally arrived in France to go on working on this topic, in the frame of a Fyssen grant. Her project now focuses on analyzing human hunting strategies in relation to seasonal changes in faunal composition, as well as evaluating the importance of horse and bovids in the reindeer-dominated spectra at the sites of Combe-Grenal and Chez Pinaud-Jonzac. Here at the lab, she will also have the possibility to improve the methodology with the application of the 3D dental microwear texture analysis.

✉ lvrlsn@unife.it

Guilhem Mauran 20240304_portrait_Mauran

Sa recherche porte sur les trajectoires adaptatives et évolutives des chasseurs-collecteurs d’Afrique australe sur les 120 000 dernières années. Il interroge l’évolution des territoires et des traditions culturelles des populations Middle et Later Stone Age. En identifiant la provenance des matières colorantes et les gestes employés pour les travailler, il contribue à appréhender la structuration des territoires, les réseaux et contacts des chasseurs-collecteurs sur le temps long. Ses expérimentations archéologiques questionnent la définition des traditions d’exploitation des matières colorantes et leur importance dans l’expression culturelle des sociétés passées.

Il rejoint TRACES dans le cadre du projet ANR HOLOGRAM (dir. Esther Lopez-Montalvo) qui cherche à caractériser les chaînes opératoires de production de l’art du Levant espagnol et à les placer dans une séquence chrono-culturelle précise. Dans le cadre de ce projet, Guilhem contribuera à caractériser les matières colorantes utilisées pour l’élaboration des pigments picturaux depuis leur extraction jusqu’à leur application. Pour cela, il combinera la caractérisation des matériaux (MEB-EDS, PIXE et LA-ICPMS) pour interroger provenance des matières premières et leur éventuel mélange et l’expérimentation archéologique pour remonter aux gestes techniques de productions des pigments depuis les blocs de matières premières jusqu’à l’application des couches picturales sur les parois.

guilhemmauran@gmail.com

Chercheurs CNRS

20240527_Peloux_01 Fernand Peloux

Entré au CNRS en 2020 après un doctorat à Toulouse, un post-doctorat à Namur et une année comme membre à la Casa de Velázquez, il est spécialiste du culte des saints et de la littérature hagiographique (Vies, récits de martyres, Miracles), qui est le type de récits le plus abondamment produit et copié durant le millénaire médiéval. Ses recherches visent à comprendre les fonctions sociales des textes et des cultes. Il dirige chez Brepols L’Histoire internationale de l’hagiographie latine et vernaculaire des origines à 1550 et contribue à l’administration de la base de données Légendiers latins qui recense environ 9000 manuscrits portant plus de 17 000 textes composés pour 4000 saints.

Une des clés de compréhension de ces légendes est leur ancrage spatial, leur relation aux lieux de culte et aux transformations territoriales. Depuis quinze ans, cela implique la participation à des projets collectifs de recherches archéologiques, principalement en Occitanie. Entre approche archéologique et philologique, il s’agit de replacer l’histoire des légendes et des cultes dans leur topographie, dans la longue durée. Il travaille actuellement sur les saints de l’Espagne antique (Juste et Rufine de Séville, Eulalie de Mérida…) ainsi que sur ceux de la Gascogne (Orens d’Auch, Luperc d’Éauze…)

fernand.peloux@univ-tlse2.fr

20240527_Rendu_01 Christine Rendu

Directrice de recherches au sein de l’équipe TERRAE, elle étudie les systèmes pastoraux et agraires d’altitude et la construction sociale des espaces et des paysages de haute et moyenne montagne, appréhendés au prisme de sources archéologiques et ethnologiques, historiques et environnementales. Centrées sur le Moyen Âge, ses recherches s’étendent aussi au temps long des sociétés agropastorales pour saisir les transformations des pratiques d’exploitation par la comparaison diachronique. S’ancrant ainsi sur une approche matérielle des habitats et des terroirs (cabanes, enclos et parcours pastoraux, granges d’altitude, terrasses de culture), ses travaux, souvent conduits au sein d’équipes pluridisciplinaires, visent également une relecture, par l’espace, des cadres juridiques et sociaux définissant l’appropriation des terres communes. Ces recherches dans leur ensemble ont pour principal objectif de contribuer à documenter les différentes facettes d’un rapport au territoire fondé sur l’exploitation mobile et saisonnière des ressources.

Les Pyrénées constituent son principal terrain. Après avoir coordonné ou contribué à des programmes collectifs de recherche en Cerdagne, Montagne Basque et Béarn, puis travaillé à un projet rassemblant les données des versants nord et sud du massif, elle s’attache désormais, dans le PCR en cours Habiter la montagne, à structurer la comparaison d’est en ouest de la chaîne.

christine.rendu@univ-tlse2.fr

20240527_Viader_01 Roland Viader

Chargé de recherche au CNRS, médiéviste et spécialiste d’histoire économique et sociale, Roland Viader étudie les sociétés rurales d’entre IXe et XIVe siècle, dans le sud de la France et le nord de l’Espagne en particulier. Ses travaux portent principalement sur les rapports de domination et l’organisation des communautés d’habitants. S’il s'attache à décrire leurs formes juridiques (seigneuries, contrats agraires, coutumes), il s’applique aussi à les interpréter en tenant compte des formes concrètes de la production et de l’appropriation du territoire. Ses études sur les rotations culturales, les trains de labours ou les parcours pastoraux visent ainsi à comprendre l’impact des conditions matérielles de production sur l’organisation du travail et l’accès aux ressources naturelles. Dans la même optique, il a mis en œuvre d’importantes bases de données géolocalisées pour confronter les formes d’organisation du peuplement (villages, paroisses, castra, bastides…) et la distribution des pôles de pouvoir (châteaux, églises, monastères, commanderies militaires, marchés…). Pour compléter ce dispositif, il travaille aujourd’hui à la mise en ligne d’une base de données géoréférencées sur les chartes médiévales.

Il a notamment publié L’Andorre du IXe au XIVe siècle, Toulouse, 2003 ; La dîme dans l’Europe médiévale et moderne, Toulouse, 2010 (dir.) ; Cultures temporaires et féodalité : les rotations culturales et l’appropriation du sol dans l’Europe médiévale et moderne, Toulouse, 2014 (co-dir. avec Christine Rendu).

viader@univ-tlse2.fr

Enseignants chercheurs

20240527_Debax_01 Hélène Débax

Hélène Débax est professeure d’histoire médiévale à l’université Toulouse Jean-Jaurès. Ses recherches portent sur le Moyen Age central, sur l’aristocratie, la seigneurie, les rapports de domination et les relations entre seigneurs et paysans. Elle est particulièrement attentive à la spatialisation des pouvoirs seigneuriaux et à leur inscription dans le paysage, en particulier par les châteaux. Soucieuse de collaboration entre historiens et archéologues, elle a participé à plusieurs PCR (sur les castra audois, sur l’abbaye de Lagrasse, sur l’occupation de la vallée du Sor (Tarn), sur le village de Sainte-Christie d’Armagnac). Sa dernière publication fait le point sur une source essentielle pour la connaissance de la féodalité en Languedoc, les serments pour un château : Oaths as an instrument of power in Southern France, 11th-12th centuries, Medieval Worlds, Comparative and Interdisciplinary Studies, No.19, Oaths in Medieval Japan and Medieval Europe, Ph. Buc and Th. D. Conlan eds., Wien, 2023. (DOI : 10.1553/medievalworlds_no19_2023s163)

Son doctorat et son HDR sont édités : La féodalité languedocienne (XIe-XIIe siècles). Serments, hommages et fiefs dans le Languedoc des Trencavel, Toulouse, 2003 ; La seigneurie collective. Pairs, pariers, paratge : les coseigneurs du XIe au XIIIe siècle, Rennes, 2012).

helene.debax@univ-tlse2.fr

20240527_Dubois_01 Jacques Dubois

Jacques Dubois est maître de conférences en histoire de l’art du Moyen Age à l’université de Toulouse depuis 2004. Sa thèse de doctorat était consacrée au financement et à la reconstruction de l’église Notre-Dame d’Alençon et à ses différents acteurs (notables, artistes et artisans). De 2002 à 2004, il a travaillé au musée national de la Renaissance-château d’Ecouen où il a, entre autres tâches, travaillé à l’inventaire et à l’étude des fragments des clôtures du château de Gaillon ou encore à la restitution de meubles pastiches créés au XIXe siècle pour le musée de Cluny. Il a été co-directeur, avec Jean-Marie Guillouët et Benoît Van den Bossche, du programme européen de recherche consacré aux transferts artistiques dans l’Europe de l’époque gothique (2009-2013 ; Picard, 2014).

Arrivé à Toulouse, il a poursuivi ses recherches sur les productions artistiques de la fin du Moyen dans un large Midi toulousain, mais ces dernières années, ses travaux portent plutôt sur l’architecture religieuse des XIIIe-XIVe siècles, appréhendée sous le prisme des programmes, des espaces ecclésiaux et des transferts. L’approfondissement des connaissances de la gestion des chantiers dans le Midi est mené par l’archéologie du bâti et l’exploitation renouvelée des archives parlementaires ou de sources connues.

jacques.dubois@univ-tlse2.fr

20240527_Real_01 Isabelle Réal

Isabelle Réal est historienne médiéviste, maîtresse de conférence au département d’Histoire de l’UT2J, membre de l’équipe TERRAE depuis 2006. Ses recherches portent sur la société franque du haut Moyen Age, plus précisément sur les questions des structures de parenté qu’elle étudie dans une approche anthropologique (thèse sous la direction de Pierre Bonnassie : Vies de saints et vie de famille. Représentation et système de la parenté dans le royaume mérovingien (481-751) d'après les sources hagiographiques, Brepols, Turhnout, 2001), ainsi que sur les problématiques liées au genre, que ce soit dans le cadre de la famille ou de l’Église ; elle travaille en effet depuis plusieurs années sur le monachisme féminin en Gaule entre le Ve et le Xe siècle, s’intéressant plus particulièrement aux normes monastiques, au cadre de vie et aux activités des moniales, dans une approche genrée du phénomène (par ex. : "Les normes monastiques à l’épreuve du genre", in A. Baud et A. Rauwel, Espaces monastiques au féminin, Marie Charlet Éditions, Avignon, 2023). Dans le cadre de l’équipe TERRAE, elle participe aux recherches collectives sur les sociétés méridionales du haut Moyen Age, contribuant à l’étude des textes, en particulier hagiographiques, afin de les confronter aux recherches archéologiques des membres de l’équipe (par ex. F. Gallon, Y. Mattalia et I. Réal (dir.), Le monachisme féminin dans l’Europe méridionale au Moyen Âge, Annales du Midi, n° 315-316, 2021).

isabelle.real@univ-tlse2.fr

Assistant de communication

20240304_portrait_Marquebielle_700 Benjamin Marquebielle

Chercheur de formation, il est titulaire d'un doctorat en archéologie préhistorique, obtenu à l'Université Toulouse Jean Jaurès. Il est spécialiste des équipements en matières osseuses des populations mésolithiques d'Europe occidentale. Après plusieurs années dans la recherche et l'enseignement, dont deux ans d'ATER, il a réorienté son parcours professionnel vers les métiers d'appui à la recherche. Il partage son temps entre une activité de chef de projet du défi-clé Sciences du Passé et la communication scientifique, qu'il effectuait en indépendant depuis deux ans.

Il a été recruté par la laboratoire sur un poste d'assistant de communication pour trois ans. A ce titre, il assure la visibilité et la diffusion des actualités scientifiques du laboratoire en direction des différents publics, académique et non-académique, via le site web, les réseaux sociaux et assure le relais des publications et actualités auprès des tutelles. Il coordonne la participation des membres du laboratoire à plusieurs évènements de diffusion de la culture scientifique, à l'échelle locale, régionale ou nationale (Journées Européennes de l'archéologie, Nuit de des Chercheur.es, Journée du Patrimoine, etc.). Il a  également en charge la gestion du matériel de visio-conférence, la conception de supports de communication print et numérique et la mise à jour du site web.

traces.communication@univ-tlse2.fr