Nouveaux membres printemps 2023

Doctorant.e.s

Rosana Cerezo Fernández 2023_portrati_Cerezo

Elle a obtenu une licence en histoire (2021) et un master en "Études avancées et recherche en histoire (Sociétés, pouvoirs et identités)" (2022) à l'Université de Salamanque, avec mention (Prix d'excellence académique) dans les deux titres. Elle a récemment commencé son doctorat en cotutelle entre l'Université de Salamanque (Espagne) et l'Université de Toulouse, sous la direction d'Esteban Álvarez et de Jean-Marc Pétillon, grâce à un contrat du ministère espagnol des universités, qui lui permettra d’acquérir des compétences de recherche et d'enseignement universitaire (Programme de Formation des professeurs d'Université, FPU) (2022-2026). Ses recherches visent à étudier l'industrie en bois de cervidé du Magdalénien cantabrique (17-14 Ka cal. BP) provenant des différents sites archéologiques de cette région. Son étude se concentre sur la grotte de Tito Bustillo (Asturies), Cova Rosa (Asturies) et la Lower-Gallery de la Garma (Cantabrie), tous de la même chronologie d'occupation magdalénienne. Elle participe et collabore également à des fouilles archéologiques préhistoriques dans le cadre de plusieurs projets de recherche en Espagne et à l'étranger, et réalise l'étude de l'industrie osseuse d'autres sites préhistoriques, protohistoriques et romains de la péninsule ibérique, en collaboration avec d'autres collègues.

rosanacerezo@usal.es

20230516_Gutierrez_portrait Pablo Gutierrez De Leon Juberias

Il a été étudiant à l'Incipit-CSIC de Saint Jacques de Compostelle avec une bourse du Ministère des Sciences et de l'Innovation du gouvernement espagnol. Il a ensuite poursuivi ses études en archéologie puis, de 2018 à 2019, il a suivi un master en Anthropologie américaine à l'Universidad Complutense de Madrid. Il réalise depuis 2020 sa thèse de doctorat sur l'archéologie du pastoralisme nomade dans le nord-est de la Corne de l'Afrique (Somalie, Djibouti, Ethiopie et Somaliland). Ses recherches, menées avec l'équipe d'Alfredo-González Ruibal à Incipit-CSIC, portent sur la compréhension des sociétés pastorales nomades à travers l'architecture funéraire, combinant études de l'architecture et de la culture matérielle, ainsi qu'une perspective paysagère et ethnoarchéologique, en travaillant avec des bergers somaliens et afars. Durant son séjour à Toulouse, il travaille avec Jessie Cauliez, dans le cadre du projet PSPCA (Premières Sociétés de Production de la Corne de l'Afrique). En parallèle, ses recherches dans la péninsule ibérique portent sur l'archéologie des conflits contemporains, l'étude des champs de bataille de la guerre civile espagnole et l'archéologie du patrimoine industriel.

pablo.gutierrezdeleon@incipit.csic.es
Twitter @pabloarchaeo

Post-doctorant.e.s

Melissa Morel 20230602_Morel_portrait

Ses travaux portent sur l’étude de la métallurgie du fer en Afrique. Pour cela, elle essaie de combiner les approches de terrain et de laboratoire, et notamment des analyses géochimiques et minéralogiques.
Elle s'intéresse d’une part aux questions d’Histoire des techniques, leur développement, leur diffusion et les processus à l’œuvre lors de transferts de technologie. D’autre part, l’étude de la métallurgie du fer lui permet de se pencher sur des questions économiques, en essayant de quantifier les productions métalliques. Cela lui permet de s’interroger sur les échanges commerciaux et les éventuels contacts entre différentes populations.
Pendant sa thèse, qu'elle a soutenue en 2022 à l’Université de Fribourg (Suisse), elle s'est concentrée sur l’étude de la métallurgie du fer à Madagascar, et en particulier dans le Nord-Est de l’île (XIe – XVe siècle). Elle a pu mettre en évidence une tradition technique simple et peu standardisée. Cette technique était probablement mise en œuvre par des groupes non spécialisés et avec une faible maitrise technique.
Elle travaille actuellement sur un district sidérurgique au Nord-Ouest de la Côte d’Ivoire où trois traditions techniques distinctes se succèdent. Le but de ce projet est d’essayer de développer une approche permettant de comparer l’efficacité de ces techniques.

melissa.morel@unifr.ch

Mirco Ramacciotti 20230516_Ramazotti_portrait

Il est diplômée de l'université de Pise et a obtenu un doctorat en archéologie en 2022 à l'université de Valence. Il est spécialise des technocomplexes lithiques des contextes mésolithiques et néolithiques de la Méditerranée occidentale et réalise des études sur les matières premières. Pendant son doctorat, il a travaillé dans un environnement multidisciplinaire entre le département de préhistoire, d'archéologie et d'histoire ancienne et le département de chimie analytique, en se spécialisant dans la caractérisation chimique des vestiges archéologiques lithiques. Il a travaillé sur le développement, l'amélioration et l'application de méthodes archéométriques basées sur des techniques spectroscopiques pour la caractérisation des matériaux archéologiques d'origine géologique (outils lithiques, pierres de taille, mortiers, poteries, etc.). L'objectif est de résoudre les problèmes archéologiques liés à la provenance des matières premières, à l'identification des phases de construction dans les bâtiments et à la classification des vestiges archéologiques non identifiables sur la base de leurs caractéristiques macroscopiques. Il est actuellement chercheur postdoctoral à l'université de Valence, dans le cadre d'une bourse "Margarita Salas", financée par le ministère espagnol des universités.

mirco.ramacciotti@gmail.com

Inès Pactat 20230526_Pactat_portrait

Elle est titulaire d’un doctorat en Archéologie, Territoires et Environnement de l’Université de Bourgogne - Franche-Comté (2020) et travaille depuis 2010 sur des thématiques liées à la production et à la consommation du matériau verre au haut Moyen Âge. Archéologue de formation, elle a, dès le départ, abordé ce sujet selon une approche interdisciplinaire en utilisant des méthodes de l’archéométrie afin de déterminer les recettes de fabrication du verre, la nature et l’origine des matières premières. Ses recherches portent principalement sur l’Europe occidentale et sur des sites de production et de consommation du verre datés entre le Ve et le XIIe siècle. Elle s’attache à caractériser et à comprendre le changement de système de production du verre opéré à la fin du premier millénaire de notre ère qui a conduit à l’appropriation de la totalité de la chaîne opératoire par les artisans verriers occidentaux. Les causes, les conditions et les enjeux d’une telle mutation sont désormais au cœur de ses réflexions, nourries également par l’histoire des techniques, l’histoire économique et l’expérimentation archéologique. Elle poursuit aujourd’hui ses travaux dans le cadre d’un post-doctorat d’un an au laboratoire TRACES (équipe TERRAE), grâce à une allocation du LabEx Structuration des Mondes Sociaux.

ines.pactat@gmail.com

Ingénieure d'étude

20230525_linart_portrait Delphine Linard

Elle est recrutée sur un poste d’ingénieur d’étude dans le cadre du projet ANR LINK (Entre archéologie et génomique : étude de l'évolution et de l'organisation sociale des communautés du Néolithique à l'âge du Bronze du Sud-Ouest de la France, coord. Mélanie Pruvost - UMR PACEA, Marie-France Deguilloux - UMR PACEA, Vincent Ard - UMR TRACES et Muriel Gandelin - INRAP). Elle participe à la réalisation des études archéo-anthropologiques de plusieurs collections intégrées au projet. En collaboration avec les autres membres, l’objectif est de mener l’analyse de ces dépôts funéraires et des séries ostéologiques qui les composent, avant de procéder à l’échantillonnage en vue des analyses paléogénomiques. Elle intervient notamment dans le cadre de la fouille et de l’étude de sépultures collectives mégalithiques situées en régions Nouvelle-Aquitaine (départements de la Vienne, de la Charente et de la Gironde principalement) et Occitanie (département du Lot), sous la direction de Vincent Ard.

delphine.linard@hotmail.fr