Programmes COMUE Toulouse


Acronyme : FLIME
Intitulé : Embedded City: Functional Landscapes of an Islamic Medieval Emporium
Montant : 38 350 €
Résumé : La ville ne se définit peut-être pas tant par ses caractères internes que par les paysages fonctionnels dans lesquels elle s’inscrit et qui l’alimentent. Prenons un cas d’école : une ville naguère rayonnante, aujourd’hui disparue, située dans une oasis marocaine : Sijilmâsa. Abordons-la à trois échelles spatiales, de la plus large à la plus étroite : le territoire minier au sein duquel la ville disparue s’approvisionnait pour être en mesure de produire une plus-value commerciale ; le milieu oasien que la ville a anthropisé pour son usage agraire et urbain ; enfin le réseau de villages qui semble avoir préservé une dynamique de circulation et d’échanges faisant « ville » à l’échelle régionale. Trois échelles spatiales, qui nécessitent des approches disciplinaires fondées dans des méthodologies très différentes : archéologie métallurgique ; géomorphologie et archéologie des systèmes hydrauliques ; géographie et sociologie spatiale. Et puisque nous voulons tester la validité de ces échelles et leurs interactions dans le temps, le présent projet s’appuie sur le dessein de mettre à l’épreuve chaque objet, méthode et discipline au contact des autres, dans le cadre d’un atelier-terrain d’un mois chaque année (pendant deux ans) réunissant tous les participants à l’occasion des opérations de fouille du site.
Responsable : François-Xavier Fauvelle
Durée : 2015-2016
Date de début : mai 2015


Acronyme : Chaire IDEX GRAGSON
Financement : IDEX Chaire d’attractivité
Montant : 670 000 euros
Résumé : Le projet développé a pour objectif d’étudier les dynamiques d’anthropisation sur le temps long en interrogeant les interactions entre les espaces de montagne et le vaste piémont que constitue la vallée de la Garonne. Seront envisagés non seulement les processus lents, mais également des phénomènes plus courts, en particulier pour les périodes historiques. L’objectif sera également de mieux comprendre les processus sociaux en liens avec les observations archéologiques et environnementales.  Le projet s’appuiera sur un certain nombre de zones d’études privilégiés comme la Soule, au Pays Basque, le Comminges ou la moyenne vallée de la Garonne. Le projet a pour vocation de croiser les données archéologiques, historiques et de s’appuyer sur l’expérience de Ted GRAGSON et de son laboratoire en sédimentologie, en collaboration et en partenariat avec les laboratoires TRACES et GEODE, mais aussi en articulation avec les travaux conduits dans d’autres laboratoires.
Responsable : Florent Hautefeuille
Durée : 4 ans
Date de début : fin 2014


Acronyme : MeNeMOIA - du Mésolithique au Néolithique en Méditerranée occidentale : l’impact africain
Financement : IDEX programme Emergence
Montant : 200 000 euros
Résumé : Entre les 7e et 6e millénaires avant notre ère, un important bouleversement culturel apparaît au sein des sociétés préhistoriques, dans l’ensemble de l’Afrique du nord et de l’Europe occidentale. Celui-ci est tout particulièrement visible au sein des industries lithiques taillées, mais se dessine également dans les autres sphères des systèmes techniques, sociaux et symboliques de ces groupes humains. De récents travaux collectifs européens nous ont permis de montrer qu’il s’agissait là d’une évolution dont les prémices se situent en Méditerranée occidentale et qui se diffuse ensuite, en quelques siècles, depuis les rives sud de l’Europe jusqu’à ses confins septentrionaux. Mais, l’origine même de ce phénomène reste une conjoncture. Plusieurs indices convergent pour suggérer une possible origine au sein des groupes mésolithiques du Maghreb. Mais, nos connaissances sur ces populations mésolithiques restent cependant encore trop floues pour pouvoir discuter précisément de cette hypothèse : la chronologie absolue n’en est pas bien assurée, les productions lithiques sont trop rarement finement étudiées, etc. Le projet MeNeMOIA a donc pour ambition de tester cette hypothèse d’une origine africaine de ces profonds bouleversements, grâce à la fédération d’une équipe internationale de chercheurs sur une durée de deux ans. Adossés à un renouvellement fort du cadre chronologique ainsi qu’à des analyses paléogénétiques, leurs travaux viseront à confronter terme à terme des observations de part et d’autres du bassin occidental de la Méditerranée.
Responsable : Thomas Perrin
Durée : 2016-2017
Date de début : mars 2016