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Human Origins in Namibia

Publié le 23 juillet 2025 Mis à jour le 23 juillet 2025

Ministère des affaires étrangères et du développement international

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Ce projet de recherche (financé par le MAEDI) part du postulat que la notion de berceau de l’Humanité correspond essentiellement à des pièges géologiques ayant fonctionné pendant l’apparition du genre Homo et ayant permis la préservation de ces vestiges jusqu’à nos jours. A l’image des sites d’Afrique du Sud, nous avons donc recherché des karsts africains ayant une évolution géologique et géomorphologique susceptible de receler des restes d’Hominidés anciens.

Une région calcaire, située au nord-est de la Namibie, à cheval sur la frontière avec le Botswana, semble répondre à l’ensemble de ces conditions : les Aha Hills.  La présence de cavités est avérée et des vestiges de faunes laissent penser que des remplissages fossilifères anciens ont été conservés.

Cette région, très éloignée des principaux axes, a été très peu étudiée. Quasiment rien n’est connu sur le versant namibien de ce massif. Cette mission consiste donc en une véritable exploration de l’aire karstique avec une visite systématique des cavités. En parallèle des observations géologiques et géomorphologiques, une évaluation du potentiel paléontologique et archéologique sera réalisée. Le travail de cartographie sera appuyé par des prises de vue par drone qui permettront en outre de réaliser un premier Modèle Numérique de Terrain de haute précision. L’ensemble de ces données seront intégrées dans un SIG mis en place dans le cadre de cette mission.

Pour mener à bien ce projet, la première mission ayant lieu en octobre 2015, une large équipe interdisciplinaire a été réunie (géomorphologues, paléontologues, paléoanthropologues, archéologues, sigiste, pilote de drone). Essentiellement franco-sud-africaine, elle comprend des chercheurs de différents instituts de recherche (Université Toulouse le Mirail, Université Paul Sabatier, Muséum de Toulouse, Université du Witwatersrand…). Sur place, notre projet s’appuie sur une collaboration étroite avec le Geological Survey of Namibia et avec le National Museum of Windhoek.