Art rupestre et patrimoine mondial en Afrique subsaharienne

Publié le 12 octobre 2021 Mis à jour le 17 décembre 2021
le 20 octobre 2021
20211012_ouvrage_Heimlich
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Prix du livre 2021 de la Society of Africanist Archaeologists (SAfA)

Parc Maloti-Drakensberg (Afrique du Sud-Lesotho), monts Matobo (Zimbabwe), falaises de Bamdiagara (Mali), massif de Lovo (République démocratique du Congo)…: l’art rupestre est présent à travers toute l’Afrique subsaharienne, dans des zones géographiques encore sous-représentées sur la Liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO. Or, ces cinq dernières années, un grand nombre de ces sites a été proposé pour inscription sur cette Liste. Leur évaluation a suscité bien des défis : la capacité à démontrer une valeur universelle exceptionnelle nécessite des recherches et des études suffisamment détaillées. Et des ressources considérables sont nécessaires pour assurer l’analyse, la collecte de données et la conservation des sites.

Ces études s’appuient néanmoins sur une longue histoire de la recherche et bénéficient des nouvelles technologies. Les outils numériques et informatiques, notamment, sont susceptibles d’améliorer considérablement les connaissances et d’accroître les corpus rupestres déjà connus. Dans le même temps, une prise de conscience renouvelée de la protection et de la gestion durable des sites se fait sentir. Recherche, conservation, protection et gestion durable de ces sites : autant de défis évoqués au fil des contributions ici réunies, et d’occasions de partager les bonnes pratiques au travers de cas concrets mettant en avant les expériences africaine et française concernant des sites d’Afrique subsaharienne déjà inscrits sur la Liste du Patrimoine mondial ou sur les listes indicatives.

Cet ouvrage collectif, dirigé par Geoffroy Heimlich, a obtenu le prix du livre 2021 de la Society of Africanist Archaeologists (SAfA), lors de sa dernière conférence, qui s'est tenu en ligne.

Geoffroy Heimlich est docteur en archéologie et en histoire et ATER à l'Université Toulouse Jean Jaurès. Il est coresponsable, avec Clément Mambu Nsangathi, de la mission archéologique franco-congolaise "Lovo", en République démocratique du Congo, soutenue par le Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères et le Ministère de la Culture. Il est spécialiste des arts rupestres africains, en particulier de la zone intertropicale.