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Gestion et usages de la forêt et du bois dans les mines d'argent médiévales des Hautes-Alpes
Vanessa Py , Docteur en archéologie, chercheur associée au LAMM - UMR 6572, Université Aix-Marseille.
La communication proposée a pour objectif d'explorer les interactions entre le mineur et son milieu en contexte montagnard. La mine et de façon plus large le territoire dans lequel elle s'insère forment un point de rencontre où se nouent des relations complexes entre l'homme et son environnement naturel, social, économique et politique. Décrypter ces liens passe nécessairement par la détermination des acteurs, une maîtrise de la chronologie, une compréhension des techniques et de la chaîne opératoire du métal, depuis l'approvisionnement en forêt jusqu'au produit fini.
La Haute-Durance (Hautes-Alpes) constitue le cadre géographique de l'enquête. Elle a été le théâtre d'une importante activité minière au Moyen Âge central, attestée par les textes à partir de la première moitié du XIIe siècle. Leur relecture attribue les prémices de l'entreprise aux gens du cru, peut-être à l'œuvre d'une famille noble locale. Par contre, son développement a monopolisé l'attention et impliqué l'intervention de puissants seigneurs. Dans des terres revendiquées par les marquis de Provence, derrière lesquels se profile l'ombre toulousaine, et convoitées par les comtes d'Albon au moins depuis le XIe siècle, on voit l'affirmation du pouvoir archiépiscopal, et cela en marge du pouvoir impérial.
Parallèlement, l'enquête de terrain menée dans le district de l'Argentière (Fournel, Faravel-Fangeas) révèle que les mineurs ont recherché et extrait des minerais de plomb argentifère depuis le pied des versants jusque dans les terroirs agropastoraux d'altitude (2000-2200 m d'alt.) depuis la fin de l'époque carolingienne. Caractérisées par des ouvrages de recherche et des travaux peu profonds, les prémices de l'activité participent à une phase de conquête du milieu qui se traduit en haute montagne par des déboisements (incendies). L'expansion de l'activité aux XIe-XIIe siècles correspond à l'apogée de la déforestation et à la mise en place du paysage agrosylvopastoral.
Dans la mine et autour d'elle, les stratégies d'exploitation du milieu naturel et les systèmes techniques associés sont commandés par le recours presque systématique à l'abattage par le feu pour attaquer des roches encaissantes assez dures à dures (gneiss et quartzites). Cette technique d'extraction nécessite un approvisionnement régulier en bois de feu. Sa rentabilité repose pro parte sur une anticipation des besoins, une adaptation aux disponibilités environnementales et aux contraintes imposées par la montagne et par les autres activités. Elle conditionne notamment la forme des ouvrages, l'organisation des aires de travail, la morphologie et la composition des déblais. Or, sa conduite et la gestion du combustible associée sont fort mal connues, pourtant elles dictent toute la chaîne opératoire. Pour cette raison, une étude anthracologique minière a été entreprise. Offrant non seulement une perception paléoenvironnementale, les charbons de bois résiduels inclus dans les remblais et les sols portent la signature de pratiques que nous avons tenté de décrypter. Un regard renouvelé a été porté sur les charbons en étudiant non seulement les différents niveaux de représentativité paléoécologique des dépôts, mais aussi les saisons d'abattage, les calibres, les déformations anatomiques et la récurrence des parasites saprophages donnant des éclairages sur les stratégies d'approvisionnement, le calendrier des activités, la conduite du feu et une perception plus pointue du milieu exploité. Aussi, leur lecture passe par une approche méthodologique. Il faut pouvoir déterminer leur origine, leur histoire et les actions qui peuvent biaiser leur représentativité paléoécologique. Il faut pouvoir les placer sur une échelle chronologique serrée pour évaluer de façon pertinente les comportements d'approvisionnement des mineurs, l'étendue et la localisation de la forêt exploitée et son évolution sur plusieurs siècles, en l'occurrence sur 300 ans. Il a fallu affiner, adapter la méthode d'échantillonnage et multiplier les prélèvements à l'échelle de l'ouvrage, du réseau et de la mine pour obtenir non seulement des données pour chacune des grandes phases d'exploitation, mais aussi pour évaluer la variabilité ou l'homogénéité de la composition des feux sur des durées courtes. L'abondance des vestiges carbonisés et la diversité des dépôts ont commandé la constitution d'un catalogue de références stratigraphiques. Pour compléter cette approche, l'analyse comparative des déchets expérimentaux s'est imposée.
Le bois sert de combustible, mais il est aussi un matériau que l'on transforme pour l'habitat, pour l'organisation du terroir, pour étayer les mines, fabriquer les objets du quotidien et du travail. Après les sites lacustres, la mine peut être un lieu de conservation exceptionnel du matériel ligneux. Les objets et les bois travaillés comme les déchets, les chutes, les copeaux, portent les stigmates de gestes techniques, des outils. Ils donnent un éclairage particulier sur la forêt, sur les choix opérés par les mineurs et sur le travail et les usages du bois qui jusqu'alors n'ont jamais été placés au cœur d'une réflexion sur les techniques et le savoir-faire miniers au Moyen Âge. La spécification des techniques du travail et des gestes repose sur l'étude des traces de coupes. Elle consiste à analyser les enlèvements, les plans de fente et la direction des entailles. Les macrotraces conservées peuvent quant à elles donner des informations sur l'outil utilisé et l'état du tranchant. Indirectement, ces vestiges révèlent que l'homme n'était pas sous-équipé, mal outillé, mais qu'il a tout simplement privilégié et développé la rapidité d'exécution, la puissance et la précision du geste, la simplicité et l'efficacité, l'économie de la matière, au détriment de l'innovation.
Parallèlement aux problèmes chronologique, méthodologique et technique, cette contribution vise à reconsidérer l'idée que l'industrie minière médiévale est à l'origine de déboisements irréversibles. Dès le Xe siècle, le paysage n'est pas constitué de forêts séculaires, mais d'une mosaïque de formations herbeuses et boisées. La forêt est progressivement éliminée sous l'influence d'activités anthropiques multiples qui conduit à l'extension du mélézin de reconquête, des landes et des prairies. Les pratiques agrosylvopastorales fondées sur l'usage syncopé du feu, donnent naissance à une nouvelle morphologie des boisements et au développement de la biodiversité. Loin d'être un espace figé et délimité, convoité et déboisé par des paysans et des artisans cupides, ou encore rongé et gangrené par le pastoralisme, la forêt s'inscrit dans une évolution de la société et de ses techniques, elle est mobile, elle est mouvante, elle se régénère et change de physionomie sur des durées courtes jusqu'à alors difficilement perceptibles.
Les mineurs ont favorisé la progression du mélézin dans les limites maximales de son extension aux dépens d'essences moins dynamiques et moins intéressantes d'un point de vue agrosylvopastorale. L'aire d'approvisionnement était centrée dans les forêts d'ubac et dans la tranche de l'étage montagnard supérieur infiltrée par le mélézin de descente. De façon plus ponctuelle et cyclique, les mineurs se sont approvisionnés dans des stations subalpines d'adret à tendances mésophiles. Les choix étaient dictés par les disponibilités, variables en fonction de la mobilité du couvert forestier. La mine a de la sorte contribué à la fluctuation du degré d'ouverture ou de fermeture du paysage montagnard et subalpin pour produire du fourrage et du bois de feu industriel provenant surtout de bois de futaies matures. Le cantonnement des pratiques et des usages domestiques et artisanaux sur des espaces géographiques de plus en plus spécifiques et délimités est mis en lumière plus précocement que dans les Pyrénées. La transformation graduelle du couvert arboré sous le poids de l'artisanat minier conjugué aux autres activités favorise progressivement le Mélèze-Épicéa au détriment du Sapin et encore plus du Pin cembro, dont l'expansion ancienne, longtemps sous-estimée voire niée, est à nouveau souligné.
Bibliographie
- ANCEL (B.), PY (V.) : L'abattage par le feu : une technique minière ancestrale. Archeopages, n°22, « Mines et carrières », juillet 2008, pp. 34-41.
- ANCEL (B.), PY (V.), MARCONNET (Ch.), LELEU (V.) : Une mine de plomb argentifère dans un environnement montagnard : la mine médiévale du Fournel à l'Argentière-La Bessée (Hautes-Alpes), in : « Mines et métallurgies anciennes du plomb dans leurs environnements », actes du colloque international de Florac, 8-10 septembre 2008, sous presse pour 2010.
- DURAND (A.), PY (V.) : L'évolution des écosystèmes dans le haut Champsaur et la montagne de Dormillouse (Hautes-Alpes, France) au crible des charbons de bois archéologiques, in : BERNARDI (Ph.), dir. - Forêts alpines et charpentes en Méditerranée, l'Argentière-la Bessée, éditions du Fournel, 2008, pp. 32-35.
- PY (V.) : Mine charcoal deposits : methods and strategies. The medieval Fournel silver mines in the Hautes-Alpes (France), in : DUFRAISSE (A.) éd. - Charcoal analysis : new analytical tools and methods for archaeology. Papers from the table-ronde held in Basel, 14-15 octobre 2004, Oxford, Archaeopress, 2006, pp. 35-46 (BAR International Series S 1483).
- PY (V.) : Techniques et usages du bois des mineurs à Faravellum aux XIe-XIIIe s (Hautes-Alpes, France), in : DELHON (Cl.), THÉRY-PARISOT (I.), THIÉBAULT (S.) dir. - « Des hommes et des plantes. Exploitation du milieu et gestion des ressources végétales de la Préhistoire à nos jours », actes des XXXe Rencontres Internationales d'Archéologie et d'Histoire d'Antibes, 22-24 octobre 2009, Palais des Congrès de Juan-les-Pins, sous presse pour 2010.
- PY (V.), ANCEL (B.) : Archaeological experiments in fire-setting : protocol, fuel and anthracological approach, in : DUFRAISSE (A.) éd. - Charcoal analysis : new analytical tools and methods for archaeology. Papers from the table-ronde held in Basel, 14-15 octobre 2004, Oxford, Archaeopress, 2006, pp. 71-82 (BAR International Series S 1483).
- PY (V.), ANCEL (B.) : Exploitation des mines métalliques de la vallée de Freissinières (Hautes-Alpes, France) : Contribution à l'étude de l'économie sud-alpine aux IXe-XIIIe siècles, in : DELLA CASA (P.) éd., WALSH (K.) éd. - Actes de la session montagne « Interpretation of sites and material culture from mid-high altitude mountain environments », colloque de l'European Association of Archaeologistes, Lyon, septembre 2004. Preistoria Alpina, 42, 2007, pp. 83-93.
- PY (V.), ANCEL (B.), MARCONNET (Ch.) : De l'usage minier du feu : sources et expérimentations. Cahiers d'Histoire des Techniques, n°8, Études offertes à G. Comet, Publications de l'Université de Provence, sous presse pour 2010.
- PY (V.), DURAND (A) : Évolution des écosystèmes et des pratiques agrosylvopastorale et minière pour la production de bois de feu dans le haut Champsaur et la haute Durance (France) de l'âge du Bronze ancien au XVIe siècle, in : « Archéologie de l'espace montagnard : confrontation d'expériences européennes », Actes du colloque de Gap, Gap, 2008, Bibliothèque d'Archéologie Méditerranéenne et Africaine, sous presse pour 2010.
La communication proposée a pour objectif d'explorer les interactions entre le mineur et son milieu en contexte montagnard. La mine et de façon plus large le territoire dans lequel elle s'insère forment un point de rencontre où se nouent des relations complexes entre l'homme et son environnement naturel, social, économique et politique. Décrypter ces liens passe nécessairement par la détermination des acteurs, une maîtrise de la chronologie, une compréhension des techniques et de la chaîne opératoire du métal, depuis l'approvisionnement en forêt jusqu'au produit fini.
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Parallèlement, l'enquête de terrain menée dans le district de l'Argentière (Fournel, Faravel-Fangeas) révèle que les mineurs ont recherché et extrait des minerais de plomb argentifère depuis le pied des versants jusque dans les terroirs agropastoraux d'altitude (2000-2200 m d'alt.) depuis la fin de l'époque carolingienne. Caractérisées par des ouvrages de recherche et des travaux peu profonds, les prémices de l'activité participent à une phase de conquête du milieu qui se traduit en haute montagne par des déboisements (incendies). L'expansion de l'activité aux XIe-XIIe siècles correspond à l'apogée de la déforestation et à la mise en place du paysage agrosylvopastoral.
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Le bois sert de combustible, mais il est aussi un matériau que l'on transforme pour l'habitat, pour l'organisation du terroir, pour étayer les mines, fabriquer les objets du quotidien et du travail. Après les sites lacustres, la mine peut être un lieu de conservation exceptionnel du matériel ligneux. Les objets et les bois travaillés comme les déchets, les chutes, les copeaux, portent les stigmates de gestes techniques, des outils. Ils donnent un éclairage particulier sur la forêt, sur les choix opérés par les mineurs et sur le travail et les usages du bois qui jusqu'alors n'ont jamais été placés au cœur d'une réflexion sur les techniques et le savoir-faire miniers au Moyen Âge. La spécification des techniques du travail et des gestes repose sur l'étude des traces de coupes. Elle consiste à analyser les enlèvements, les plans de fente et la direction des entailles. Les macrotraces conservées peuvent quant à elles donner des informations sur l'outil utilisé et l'état du tranchant. Indirectement, ces vestiges révèlent que l'homme n'était pas sous-équipé, mal outillé, mais qu'il a tout simplement privilégié et développé la rapidité d'exécution, la puissance et la précision du geste, la simplicité et l'efficacité, l'économie de la matière, au détriment de l'innovation.
Parallèlement aux problèmes chronologique, méthodologique et technique, cette contribution vise à reconsidérer l'idée que l'industrie minière médiévale est à l'origine de déboisements irréversibles. Dès le Xe siècle, le paysage n'est pas constitué de forêts séculaires, mais d'une mosaïque de formations herbeuses et boisées. La forêt est progressivement éliminée sous l'influence d'activités anthropiques multiples qui conduit à l'extension du mélézin de reconquête, des landes et des prairies. Les pratiques agrosylvopastorales fondées sur l'usage syncopé du feu, donnent naissance à une nouvelle morphologie des boisements et au développement de la biodiversité. Loin d'être un espace figé et délimité, convoité et déboisé par des paysans et des artisans cupides, ou encore rongé et gangrené par le pastoralisme, la forêt s'inscrit dans une évolution de la société et de ses techniques, elle est mobile, elle est mouvante, elle se régénère et change de physionomie sur des durées courtes jusqu'à alors difficilement perceptibles.
Les mineurs ont favorisé la progression du mélézin dans les limites maximales de son extension aux dépens d'essences moins dynamiques et moins intéressantes d'un point de vue agrosylvopastorale. L'aire d'approvisionnement était centrée dans les forêts d'ubac et dans la tranche de l'étage montagnard supérieur infiltrée par le mélézin de descente. De façon plus ponctuelle et cyclique, les mineurs se sont approvisionnés dans des stations subalpines d'adret à tendances mésophiles. Les choix étaient dictés par les disponibilités, variables en fonction de la mobilité du couvert forestier. La mine a de la sorte contribué à la fluctuation du degré d'ouverture ou de fermeture du paysage montagnard et subalpin pour produire du fourrage et du bois de feu industriel provenant surtout de bois de futaies matures. Le cantonnement des pratiques et des usages domestiques et artisanaux sur des espaces géographiques de plus en plus spécifiques et délimités est mis en lumière plus précocement que dans les Pyrénées. La transformation graduelle du couvert arboré sous le poids de l'artisanat minier conjugué aux autres activités favorise progressivement le Mélèze-Épicéa au détriment du Sapin et encore plus du Pin cembro, dont l'expansion ancienne, longtemps sous-estimée voire niée, est à nouveau souligné.
Bibliographie
- ANCEL (B.), PY (V.) : L'abattage par le feu : une technique minière ancestrale. Archeopages, n°22, « Mines et carrières », juillet 2008, pp. 34-41.
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- DURAND (A.), PY (V.) : L'évolution des écosystèmes dans le haut Champsaur et la montagne de Dormillouse (Hautes-Alpes, France) au crible des charbons de bois archéologiques, in : BERNARDI (Ph.), dir. - Forêts alpines et charpentes en Méditerranée, l'Argentière-la Bessée, éditions du Fournel, 2008, pp. 32-35.
- PY (V.) : Mine charcoal deposits : methods and strategies. The medieval Fournel silver mines in the Hautes-Alpes (France), in : DUFRAISSE (A.) éd. - Charcoal analysis : new analytical tools and methods for archaeology. Papers from the table-ronde held in Basel, 14-15 octobre 2004, Oxford, Archaeopress, 2006, pp. 35-46 (BAR International Series S 1483).
- PY (V.) : Techniques et usages du bois des mineurs à Faravellum aux XIe-XIIIe s (Hautes-Alpes, France), in : DELHON (Cl.), THÉRY-PARISOT (I.), THIÉBAULT (S.) dir. - « Des hommes et des plantes. Exploitation du milieu et gestion des ressources végétales de la Préhistoire à nos jours », actes des XXXe Rencontres Internationales d'Archéologie et d'Histoire d'Antibes, 22-24 octobre 2009, Palais des Congrès de Juan-les-Pins, sous presse pour 2010.
- PY (V.), ANCEL (B.) : Archaeological experiments in fire-setting : protocol, fuel and anthracological approach, in : DUFRAISSE (A.) éd. - Charcoal analysis : new analytical tools and methods for archaeology. Papers from the table-ronde held in Basel, 14-15 octobre 2004, Oxford, Archaeopress, 2006, pp. 71-82 (BAR International Series S 1483).
- PY (V.), ANCEL (B.) : Exploitation des mines métalliques de la vallée de Freissinières (Hautes-Alpes, France) : Contribution à l'étude de l'économie sud-alpine aux IXe-XIIIe siècles, in : DELLA CASA (P.) éd., WALSH (K.) éd. - Actes de la session montagne « Interpretation of sites and material culture from mid-high altitude mountain environments », colloque de l'European Association of Archaeologistes, Lyon, septembre 2004. Preistoria Alpina, 42, 2007, pp. 83-93.
- PY (V.), ANCEL (B.), MARCONNET (Ch.) : De l'usage minier du feu : sources et expérimentations. Cahiers d'Histoire des Techniques, n°8, Études offertes à G. Comet, Publications de l'Université de Provence, sous presse pour 2010.
- PY (V.), DURAND (A) : Évolution des écosystèmes et des pratiques agrosylvopastorale et minière pour la production de bois de feu dans le haut Champsaur et la haute Durance (France) de l'âge du Bronze ancien au XVIe siècle, in : « Archéologie de l'espace montagnard : confrontation d'expériences européennes », Actes du colloque de Gap, Gap, 2008, Bibliothèque d'Archéologie Méditerranéenne et Africaine, sous presse pour 2010.