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Le palais des Archevêques de Narbonne
Un ouvrage de J. Foltran, C. Pedini et F. Collette
Le palais des Archevêques de Narbonne compte parmi les principaux palais épiscopaux de la France du Moyen Âge. C’est aussi, avec celui d’Albi, l’un des mieux conservés du Midi pour cette période.
Les archevêques ont manifesté leur pouvoir temporel par la construction de cet imposant monument adossé à l’enceinte urbaine antique. Le premier édifice, le « palais Vieux », constitue l’écrin de la cathédrale, autour de la cour de la Madeleine. À partir de la fin du XIIIe siècle, la demeure archiépiscopale s’étend au-delà d’une rue axiale, le passage de l’Ancre, dans un « palais Neuf ». Il se dressait face au palais des Vicomtes, deuxième pouvoir de la ville, disparu depuis.
Déclaré bien national à la Révolution, le palais des Archevêques connaît de multiples usages qui le sauvent de la destruction mais entraînent d’importantes transformations. Ses deux fonctions actuelles remontent au XIXe siècle : le musée ouvre en 1834 et l’hôtel de ville, édifié par Eugène Viollet-le-Duc, en 1852. Une dernière phase majeure de restauration est menée par les architectes Nodet père et fils au milieu du XXe siècle.
Une récente étude archéologique a permis de mieux connaître et documenter l’histoire et les transformations de ce joyau architectural au cœur de Narbonne. Cet ouvrage de référence, fruit d’une collaboration entre les archéologues de l’entreprise Hadès et la Ville de Narbonne, rassemble les connaissances actuelles sur le palais des Archevêques de Narbonne.
Les textes sont de Julien Foltran et Cecilia Pedini (archéologues chez Hadès) et Flore Collette (directrice du Patrimoine, conservateur en chef du Palais-Musée des Archevêques et des monuments historiques de la Ville de Narbonne). C’est paru aux éditions Lieux Dits.