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Les ors de l'Europe Atlantique à l'âge du Bronze
Publié le 1 juillet 2021 – Mis à jour le 5 octobre 2021
le 5 juillet 2021
Publication de B. Armbruster
L’or fascine les sociétés de l’Europe occidentale depuis des millénaires. Son aspect jaune et brillant est, à l’âge du Bronze particulièrement, symboliquement relié au soleil ; son inaltérabilité, sa très forte densité et sa rareté participent également de sa valorisation. Sur la façade atlantique, de l’Écosse au Portugal, l’âge du Bronze se déroule sur une quinzaine de siècles, environ de 4200 à 2800 avant aujourd’hui. En dépit du recyclage, d’assez nombreux objets en or nous sont parvenus et continuent d’être mis au jour dans cette aire chronoculturelle.
L’étude approfondie de ces témoins matériels de sociétés sans écriture constitue, d’une part, une approche de la structuration sociale au travers des liens avec les pratiques des élites, d’autre part avec les compétences technologiques des orfèvres. Parmi les traditions, elle révèle aussi l’émergence d’innovations locales et d’influences méditerranéennes dans le monde atlantique. La maîtrise de la fonderie, de la déformation plastique associée au recuit, des procédés d’assemblage, dont la soudure, et de diverses techniques de décoration, telle la ciselure, a permis la fabrication de bijoux et de vases principalement. L’examen précis des modalités de mise en œuvre des composantes de cette culture technique fait ressortir des évolutions chronologiques, mais également des homogénéités sur l’ensemble de l’aire géographique ou bien des singularités de choix à l’échelle régionale.
Cet ouvrage, largement illustré par nombre de photographies originales prises par l’auteure, est aussi une merveilleuse mise en valeur de la recherche esthétique des sociétés anciennes.
Plus d'info : https://chauvigny-patrimoine.fr/Editions/fiche_archeologie.php?sku=MEM054
Barbara Armbruster Directrice de recherche au CNRS, archéologue, ethnologue et orfèvre de formation. Ses recherches portent sur l’histoire des techniques de métaux précieux et des alliages à base de cuivre au travers des savoir-faire des artisans, des objets et des vestiges des ateliers. Dans une perspective diachronique, du début de la métallurgie en Europe de l’Est, au milieu du 5e millénaire a.C., jusqu’au Moyen Âge, et par une approche interdisciplinaire, ses travaux couvrent un vaste espace géographique, de l’Europe atlantique jusqu’en Asie centrale et en Afrique occidentale.
L’étude approfondie de ces témoins matériels de sociétés sans écriture constitue, d’une part, une approche de la structuration sociale au travers des liens avec les pratiques des élites, d’autre part avec les compétences technologiques des orfèvres. Parmi les traditions, elle révèle aussi l’émergence d’innovations locales et d’influences méditerranéennes dans le monde atlantique. La maîtrise de la fonderie, de la déformation plastique associée au recuit, des procédés d’assemblage, dont la soudure, et de diverses techniques de décoration, telle la ciselure, a permis la fabrication de bijoux et de vases principalement. L’examen précis des modalités de mise en œuvre des composantes de cette culture technique fait ressortir des évolutions chronologiques, mais également des homogénéités sur l’ensemble de l’aire géographique ou bien des singularités de choix à l’échelle régionale.
Cet ouvrage, largement illustré par nombre de photographies originales prises par l’auteure, est aussi une merveilleuse mise en valeur de la recherche esthétique des sociétés anciennes.
Plus d'info : https://chauvigny-patrimoine.fr/Editions/fiche_archeologie.php?sku=MEM054
Barbara Armbruster Directrice de recherche au CNRS, archéologue, ethnologue et orfèvre de formation. Ses recherches portent sur l’histoire des techniques de métaux précieux et des alliages à base de cuivre au travers des savoir-faire des artisans, des objets et des vestiges des ateliers. Dans une perspective diachronique, du début de la métallurgie en Europe de l’Est, au milieu du 5e millénaire a.C., jusqu’au Moyen Âge, et par une approche interdisciplinaire, ses travaux couvrent un vaste espace géographique, de l’Europe atlantique jusqu’en Asie centrale et en Afrique occidentale.