Transformation des ressources et circulation des produits

Villes et paysages résultent d’une diversité d’interventions sur les écosystèmes, mais aussi d’une variété de chaînes et de filières de transformations des ressources et de circulation des produits que nous voudrions cerner plus spécifiquement.

Faire l’inventaire de ces filières permet de s'affranchir des frontières de l’urbain et du rural qui, pour forger des catégories commodes, n’en sont pas moins à transgresser.

Ce projet, qui s’appuie sur les avancées méthodologiques du précédent programme ANR de comparaison des graphes GraphComp, peut se fonder d’un côté sur la traçabilité des matières premières et des produits transformés (bois, pierre, céramique), de l’autre sur les individus et les lieux centraux (zones de production, ateliers, marchés), tels que les documentent les archives et les fouilles.

Localiser ces différents nœuds du réseau devrait conduire à tracer des chassés-croisés beaucoup plus complexes qu'on les imagine, comme le montre par exemple le colloque sur la production du vin dans la ville (Toulouse, oct. 2019).

Cette réflexion sur la circulation des produits continue, par ailleurs, de se nourrir des débats de l'école d'été d'histoire économique de Suse à laquelle Terrae contribue activement depuis sa création.