Une approche inédite fondée sur la datation par luminescence apporte un nouvel éclairage sur le site paléolithique de la Ferrassie

Communiqué de presse du CNRS

Publié le 30 mars 2015 Mis à jour le 19 mai 2015

Coordonné par Guillaume Guérin de l’Institut de recherche sur les archéomatériaux - IRAMAT, un nouveau projet interdisciplinaire a été lancé sur une partie du site paléolithique de La Ferrassie laissée intacte lors des fouilles antérieures. L'un des objectifs était de fournir des informations chronologiques pour la séquence des niveaux archéologiques et d'y replacer les squelettes mis au jour par Louis Capitan et Denis Peyrony au début des années 1900. Ce travail a pu être mené à bien grâce au concours de chercheurs des laboratoires PACEA, TRACES et HNHP.


Une approche inédite fondée sur la datation par luminescence apporte un nouvel éclairage sur le site paléolithique de la Ferrassie

Le gisement paléolithique de La Ferrassie (Savignac-de-Miremont, Dordogne) est un site préhistorique majeur de France et d’Eurasie occidentale pour l’étude de l’histoire de l’Humanité et des premières manifestations de pensée symbolique. Si on se limite à sa séquence du Paléolithique moyen, c’est un site éponyme car il y fut découvert un assemblage lithique qui permit à François Bordes de définir le techno-complexe Moustérien de type Ferrassie. De plus, le site a livré les restes d’au moins sept individus néandertaliens (deux adultes, 4 enfants dont un nouveau-né, un fœtus) qui avaient été intentionnellement inhumés. La Ferrassie est ainsi le deuxième site au monde (après celui de Shanidar, Kurdistan irakien) quant à la quantité de squelettes néandertaliens mis au jour.

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