Fortipolis, nouvelles recherches sur l’habitat protohistorique fortifié entre Garonne et Pyrénées


Responsables
Philippe Gardes (TRACES/RHAdAMANTE/INRAP)
Thomas Le Dreff (TRACES/RHAdAMANTE)

Équipe
Laurence Benquet (TRACES/RHAdAMANTE/INRAP)
Fabien Callède  (INRAP)
Carine Calastrenc (TRACES/Terrae/CNRS)
Anne Colin (Ausonius/ Univ. Bordeaux Montaigne)
Jean-Marc Fabre (TRACES/RHAdAMANTE/CNRS)
Alexis Gorgues (Ausonius/Univ. Bordeaux III)
Eneko Hiriart (Ausonius/Casa de Velazquez)
Pierre-Yves Milcent (TRACES/RHAdAMANTE/Univ. Toulouse 2)
Pierre Moret (TRACES/RHAdAMANTE/CNRS)
Pierre Péfau (Master 2/Univ. Toulouse 2)
Nicolas Poirier ((TRACES/Terrae/CNRS)
Hubert Pradier (Master 2/Univ. Bordeaux Montaigne)
François Réchin (ITEM/Univ. de Pau et des Pays de l’Adour)
Florence Verdin (Ausonius/CNRS)
Didier Vignaud (Bénévole)

Institutions partenaires / Financement
DRAC Aquitaine et Midi-Pyrénées

Mots-clés
Fortifications - Protohistoire - Sud-ouest - Age du Bronze - Age du Fer

Projet

Le projet de PCR « Fortipolis : nouvelles recherches sur l’habitat protohistorique fortifié entre Garonne et Pyrénées » a pour but de relancer les recherches sur un des aspects les plus spectaculaires, mais paradoxalement les moins bien connus, de la Protohistoire régionale : l’habitat fortifié. Il porte concrètement sur le sud des régions Midi-Pyrénées et Aquitaine (départements des Landes, des Pyrénées-Atlantiques, Gironde, du Lot-et-Garonne, du Gers, des Hautes-Pyrénées, de la Haute-Garonne, de l'Ariège et du Tarn-et-Garonne). Le champ chronologique retenu correspond à l’âge du Bronze et à l'âge du Fer.
Le potentiel d'étude est particulièrement important. En effet, les inventaires disponibles font état de plus de 400 sites (morphologiquement) attribuables à la Protohistoire. Mais seuls 80 ont jusqu’à présent été datés par des éléments de mobilier.
Le projet associe les laboratoires Traces (Rhadamante), Ausonius et Pau et compte une quinzaine d’intervenants issus du CNRS, de l’Inrap et de l’Université.


 
Enceinte protohistorique de Kurku (64)



Deux objectifs prioritaires seront poursuivis :

- Il s'agit d'une part, de constituer une base documentaire fiable sur l'ensemble des sites concernés, à partir de dépouillements bibliographiques mais aussi et surtout de vérifications systématiques sur le terrain (avec réalisation d’un SIG.). En fonction de l'état de la documentation disponible, les sites feront l'objet de relevés topographiques selon différentes méthodes (relevés rapides, relevés classiques, au GPS, avec ou sans balises, Lidar) adaptées à leur complexité et à leur accessibilité (couvert végétal).

- L'autre volet du projet concerne la chronologie et la caractérisation de l'occupation. En effet, il apparaît inconcevable d'étudier des sites sans connaître au préalable leur chronologie. Nous consacrerons donc une partie importante des moyens à disposition pour opérer des prospections de manière systématique mais aussi et surtout des sondages, sur un panel de sites sélectionnés, qui permettront de collecter des éléments de datation et de mieux connaître  les systèmes défensifs et la nature des occupations. Nous nous inspirerons ici de protocoles qui ont montré leur efficacité dans d'autres régions françaises (Normandie, Rhône-Alpes, Aveyron, Auvergne par exemple).
 
Création de la fiche : mai 2016